Je marche sur un fil tissé d'ombres,
Ni certitude, ni éclat de plomb.
Là où le doute danse dans la ronde,
Je trouve l'écho d'un monde profond.

Ni vérité absolue, ni relative

La vérité ? Une étoile lointaine,
Un reflet flou dans un miroir fendu.
Est-elle une pierre ? Une graine ?
Ou juste un mirage qu’on a voulu ?

Ni vérité absolue, ni relative

Et l’objective, contexte pour flambeau,
Change de teinte au gré des saisons.
Une justice, un code, un tableau,
Peuvent basculer sous d’autres horizons.

Ni vérité absolue, ni relative

Et la science, ancrée dans ses heures,
Portant le poids des vérités datées,
Un axiome brisé, une nouvelle lueur,
La raison progresse, mais reste limitée.

Ni vérité absolue, ni relative

Puis la foi, vérité qui s’élève,
Sans preuves tangibles, elle forge un chemin.
Un cœur apaisé sous un ciel de rêves,
Là où l’absolu parle au divin.

Ni vérité absolue, ni relative

Absolue, elle se cache dans l’éther,
Relative, elle glisse entre mes mains.
Je ne suis qu’un passant, poussière,
Porté par des vents où tout n’est qu’incertain.

Ni vérité absolue, ni relative

Mais peut-être que l’art du mystère,
C’est d’aimer ce qui n’a pas de fin.
Chercher sans fin, lumière ou chimère,
Et s’enivrer du parfum des chemins.

Ni vérité absolue, ni relative

 Il invite à réfléchir sur les multiples facettes de la vérité : l'objectivité contextuelle, qui change selon les époques et les cultures ; la vérité scientifique, rigoureuse mais toujours sujette à révision ; et la vérité de la foi, qui transcende les preuves tangibles et repose sur la spiritualité.

L'auteur questionne la nature insaisissable de la vérité, décrivant sa quête comme un chemin infini, entre mystère et incertitude. À travers des images poétiques et des métaphores, il souligne que la vérité n’est pas une destination fixe, mais un processus de découverte et de transformation.

Ce voyage intérieur invite à accepter l’inconnu, à valoriser la recherche plutôt que la possession, et à embrasser la beauté des perspectives multiples et changeantes. Une ode à l'humilité face à l'infini.

Pour l'auteur, la foi est une dimension bien particulière. Contrairement aux vérités contextuelles ou scientifiques, elle repose sur une confiance profonde, souvent inexpliquée et personnelle, ancrée dans le cœur plutôt que dans la raison. Elle transcende les preuves tangibles et s’inscrit dans une quête spirituelle, une communion avec quelque chose de plus grand que soi.