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Nos mineurs isolés, et les mauvaises langues !


le Jeudi 10 Décembre 2020



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Une autre paire de manche !

 

« Ne jamais dire jamais », un aphorisme qui s’accommode du cas Moretti. L’acquitator, catégorique, se rebiffait à l’idée d’être un jour ministrable. La journaliste eut beau forcer le langage, à l’affut d’un retranchement, où acculer le Ténor, et ses convictions, ce fut peine perdue.  

N’est-ce pas que les convictions soient plus dangereuses que le doute ? Comme le disait Nietzsche.  Loin de faire un procès d’intention au «  Roi de l’acquittement », à celui qui prenait de court son auditoire, le brusquait, bousculait dans ses attentes, ses idées préconçues, son schéma usuel, portant sur l’immaculée justice, celui-ci disait sans ciller «  En France, il vaut mieux ne pas avoir affaire à la justice ! ». 

Un avocat rebelle, cynique pour certains,  et l’honneur y est pour quelque chose, finit par troquer sa robe d’avocat,  et contre toute attente,  contre le portefeuille du Garde des Sceaux.  Une robe aux larges manches, prête à dérober au regard, une cigarette consumée entre deux plaidoiries. 

L’ancien avocat, connu des nôtres, après s’être saisi de l’affaire du chantage fait à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI,  de par deux journalistes français, se rend cette fois au Maroc, pour une toute autre paire de manche : «  Nos mineurs isolés ». 
 

Tabou levé, tabou cadré
 

Le Puncheur du Droit, et c’est le titre de son livre, immortalisé et son homologue Marocain, dans l’élan d’un crochet droit, cordial cette fois, que notre ministre rend tout aussi bien. Un punch de droit, qui cristallise une volonté à point, de fer,  bilatérale et fraternelle , entre deux pays ayant cohabité pendant des siècles.

Mise au point d’une coopération, pour décoincer une situation qui revient sur plus d’une langue, lever tout tabou à son propos. Le Maroc et la France prêts à coordonner leurs efforts, pour mettre sur pied un cadre légal aux traits ébauchés, mais forts déterminés : Un éventuel retour de nos mineurs marocains.

De ces mineurs sans tuteurs, à déambuler en quête d’un vivre et d’un couvert, parfois, usant de manières avilissantes, désavouées et par le Maroc et par la France. Des mineurs qui ont leurs âges et les travers qui vont avec. De ces bévues qui risquent de flétrir l’image d’un pays comme le nôtre, qui ne peut que condamner de ces basses pratiques, à fortiori,  dans un pays hôte. 

On parle de petits délits, de ceux qui vivotent,  sans-abri, de ceux qui fuguent, approchés par des centres d’aide social, qui décampent pour accourir, se réfugier dans les méandres de la toxicomanie, pour rejoindre leur bande, leur errance, leur rêve titanesque de devenir quelqu’un. Un quelqu’un pas toujours louable. 
 

Ce que ça coûte !
 

Notons qu’un mineur isolé, au vu de la loi,  échappe, dans son droit, au  texte de l’immigration clandestine.  Un mineur non-accompagné, au même titre qu’un enfant français en difficulté, se voit pourvu des mêmes droits. Une clause posée, affirmée par   la convention des droits de l’enfants signée par la France en 1989. 

Pas une fois, pas deux, l’État français, perdit son procès, en passant outre cette mesure qui pèse comme carcan. De ces mineurs expulsés manu militari, par les autorités, malgré cet âge qui leur est favorable. De ces mineurs tenaces, qui s’accrochent, vaille que vaille, à leur rêve français. 

Et c’est bien, semble-t-il, pour contourner, et le verbe est un peu fort, cette loi, loin de prêter à équivoque, qu’une coopération, comme qui dirait à l’amiable, prendrait place  entre nos deux pays. un cadre légal, à même de considérer les intérêts de nos mineurs éperdus, devrait voir le jour en coordination avec nos juges marocains. 

La France, prête à mettre du sien, avait, sous un autre jour, proposé d’aider à la mise sur pied, au Maroc,  de centres d’accueils, de  formations, pour contribuer à l’insertion de ces mêmes mineurs. Le Maroc, de par cette rencontre, a su faire montre de sa bonne foi.

Une foi visant  à alléger la France d’un fardeau qui  rongerait ses caisses. Un mineur isolé, logé, nourri coûterait dans les 50000 Euros par an.
 

Les allégations de Zemmour !

 

Une bonne foi qui tranche d’avec les mauvaises langues qui voudraient, à l’exemple d’Eric Zemmour, que le Maroc soit derrière cette immigration clandestine et forcée. Raison en serait, disons-le, quoique ce soit burlesque, de "conquérir les terres des infidèles". 

Le Maroc fut toujours, comme le disait Sa Majesté le Roi Hassan II pour « une immigration contrôlée ». Toujours prêt à mettre en place « Une cellule de réflexion », comme le disait si bien le Souverain, pour traiter ce problème échevelé. 

Comme le Maroc, fut toujours à  la quête d’une valeur ajoutée. Une valeur  à tirer de ce flux migratoire, celui des siens.  Sa vision clairvoyante ne cadre en rien  d’avec les supputations de Monsieur   Zemmour qui allègue que le Maroc tiendrait à  «  se débarrasser de ses voyous ! » de par le canal de l’immigration. 

« Nous ne voulons pas des oranges pressées  …    Quand on revient, qu’on est patron d’un site sidérurgique ou autre… C’est pour nous un acquis ». dixit Sa Majesté le Roi Hassan II. Telle était, telle est la vision d’un Maroc de valeurs. 

 

Hicham Aboumerrouane / Arrissala / L'odj 






Jeudi 10 Décembre 2020

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