Arsenal, c’est un peu l’élève sérieux qu’on n’attendait pas à ce niveau. Battus 3-0 par le Real à l’aller, ils ont giflé la logique au retour (5-1 cumulé). Une remontada comme on les aime, qui a transformé le vestiaire londonien en salle de danse marocaine pendant une fiançailles ! Mikel Arteta, en mode professeur de zen et tacticien diabolique, a transformé son équipe en rouleau compresseur. Mais voilà, les Gunners n’ont toujours pas réglé leur problème de « cœur fragile » : neuf fois cette saison, ils ont mené… avant de se faire rattraper. Même Wydad sous Houcine Ammouta tenait mieux les scores.
Le match du rêve ultime ?
De son côté, le PSG débarque avec son habituelle pression médiatique, mais aussi des stats intéressantes. Deux clubs anglais déjà out (Aston Villa et Liverpool), un Achraf Hakimi toujours aussi vif qu’un scooter sur le périph de Casablanca, et une force de frappe capable de planter à l’extérieur depuis 18 matchs d’affilée. Pas mal pour une équipe qu’on accuse souvent d’être fragile mentalement. Mais attention… Paris ne gagne jamais contre Arsenal. Cinq confrontations, zéro victoire. Et un vilain souvenir : le 2-0 subi à Londres en phase de groupes. À croire que l’Emirates, c’est leur Marrakech un 15 août – ils transpirent dès l’échauffement.
Le vainqueur de cette double confrontation ira à Wembley. Oui, Wembley. Le théâtre des rêves, où les héros se font une coupe de cheveux spéciale finale, où les mamans arrêtent de faire le couscous pendant 90 minutes. Mais pour y arriver, il faudra d’abord survivre à ce mardi soir. Et ça, c’est tout sauf écrit. Un petit 2-2 des familles, avec Hakimi passeur décisif ou buteur depuis l'exterieur de la surface.












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