L’économie marocaine en 2025 : entre sécheresse et sursaut industriel
Un contexte global de résilience modérée L'économie mondiale est projetée à une croissance stable autour de 3,2 % en 2025, soutenue par une reprise du commerce et un desserrement monétaire global. Toutefois, cette stabilité masque des disparités régionales. Tandis que l'Inde affiche une dynamique robuste à 6,9 %, la Chine voit sa croissance ralentir à 4,7 %, affectée par des tensions structurelles, notamment dans le secteur immobilier.
Dans les pays avancés, la zone euro devrait connaître une progression limitée à 1,3 % en 2025, freinée par des tensions géopolitiques et des perturbations politiques internes, notamment en France et en Allemagne. Aux États-Unis, la croissance devrait décélérer légèrement à 2,4 %, reflétant un ralentissement de la consommation privée.
Économie nationale : entre défis structurels et reprises sectorielles Au Maroc, la croissance économique devrait atteindre 3,8 % en 2025, marquant une reprise après une progression plus modeste de 3 % en 2024.
Cette amélioration sera portée par des facteurs internes et externes :
Reprise agricole modérée : Après une contraction de 5 % en 2024 due à des conditions climatiques défavorables, la valeur ajoutée agricole devrait progresser de 4,1 % en 2025. Les précipitations plus régulières favorisent les cultures végétales, bien que la reconstitution du cheptel reste un défi.
Performance soutenue des activités non agricoles : Les secteurs industriels devraient enregistrer une croissance de 3,7 % en 2025, avec des industries chimiques et automobiles en tête. Les industries du transport, bénéficiant de nouveaux investissements, devraient croître de 9,6 %, tandis que l’industrie textile, malgré un léger redressement (+1,7 %), reste pénalisée par une compétitivité faible.
Tourisme et services : Le secteur touristique, moteur clé, continuera à croître à un rythme soutenu (+7,4 %), grâce à des efforts de promotion et à l'organisation d'événements internationaux. Les services non marchands et marchands progresseront également, respectivement de 3,2 % et 3,6 %.
Composantes de la demande : entre résilience et fragilité La demande intérieure reste un pilier de la croissance économique, avec une contribution prévue de 4,6 points au PIB en 2025. La consommation des ménages, soutenue par une inflation maîtrisée (2,1 %) et une hausse des revenus liée au dialogue social, devrait augmenter de 3 %. L’investissement brut continuera sur sa lancée, avec une croissance de 6,7 %, portée par des projets d'infrastructures et une reprise des investissements directs étrangers (IDE).
Cependant, la demande extérieure nette demeurera négative (-0,8 point en 2025). Bien que les exportations, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, progressent (+7,7 %), elles restent insuffisantes pour compenser la hausse des importations (+7,9 %), alimentée par une demande intérieure robuste.
Finances publiques et dette : des ajustements prudents Le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,9 % du PIB en 2025, en légère hausse par rapport à 2024 (3,5 %), reflétant une augmentation des dépenses, notamment dans les secteurs sociaux et les infrastructures. Parallèlement, la dette publique globale devrait rester stable à 83,3 % du PIB, un niveau élevé mais soutenable dans le contexte actuel.
Les recettes fiscales, représentant 19,8 % du PIB en 2025, bénéficieront de l’élargissement de l’assiette fiscale et des mécanismes de financement innovants. Cependant, les dépenses ordinaires, atteignant 21,9 % du PIB, augmentent plus rapidement, tirées par des dépenses sociales et de compensation.
Les défis persistants malgré ces perspectives globalement positives, des risques subsistent. La dépendance aux importations, notamment alimentaires et énergétiques, expose l’économie aux fluctuations des prix mondiaux. De plus, la reprise agricole reste fragile face aux aléas climatiques. Enfin, les tensions géopolitiques et commerciales internationales pourraient perturber la stabilité des échanges commerciaux.
Une trajectoire à renforcer Le Maroc semble engagé sur une trajectoire de reprise en 2025, portée par des fondamentaux solides dans les secteurs secondaires et tertiaires. Cependant, une meilleure résilience nécessite des réformes structurelles, notamment pour diversifier les exportations et réduire la dépendance énergétique. Alors que le pays aspire à consolider son modèle de développement, il devra naviguer avec prudence dans un environnement mondial incertain.
Dans les pays avancés, la zone euro devrait connaître une progression limitée à 1,3 % en 2025, freinée par des tensions géopolitiques et des perturbations politiques internes, notamment en France et en Allemagne. Aux États-Unis, la croissance devrait décélérer légèrement à 2,4 %, reflétant un ralentissement de la consommation privée.
Économie nationale : entre défis structurels et reprises sectorielles Au Maroc, la croissance économique devrait atteindre 3,8 % en 2025, marquant une reprise après une progression plus modeste de 3 % en 2024.
Cette amélioration sera portée par des facteurs internes et externes :
Reprise agricole modérée : Après une contraction de 5 % en 2024 due à des conditions climatiques défavorables, la valeur ajoutée agricole devrait progresser de 4,1 % en 2025. Les précipitations plus régulières favorisent les cultures végétales, bien que la reconstitution du cheptel reste un défi.
Performance soutenue des activités non agricoles : Les secteurs industriels devraient enregistrer une croissance de 3,7 % en 2025, avec des industries chimiques et automobiles en tête. Les industries du transport, bénéficiant de nouveaux investissements, devraient croître de 9,6 %, tandis que l’industrie textile, malgré un léger redressement (+1,7 %), reste pénalisée par une compétitivité faible.
Tourisme et services : Le secteur touristique, moteur clé, continuera à croître à un rythme soutenu (+7,4 %), grâce à des efforts de promotion et à l'organisation d'événements internationaux. Les services non marchands et marchands progresseront également, respectivement de 3,2 % et 3,6 %.
Composantes de la demande : entre résilience et fragilité La demande intérieure reste un pilier de la croissance économique, avec une contribution prévue de 4,6 points au PIB en 2025. La consommation des ménages, soutenue par une inflation maîtrisée (2,1 %) et une hausse des revenus liée au dialogue social, devrait augmenter de 3 %. L’investissement brut continuera sur sa lancée, avec une croissance de 6,7 %, portée par des projets d'infrastructures et une reprise des investissements directs étrangers (IDE).
Cependant, la demande extérieure nette demeurera négative (-0,8 point en 2025). Bien que les exportations, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, progressent (+7,7 %), elles restent insuffisantes pour compenser la hausse des importations (+7,9 %), alimentée par une demande intérieure robuste.
Finances publiques et dette : des ajustements prudents Le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,9 % du PIB en 2025, en légère hausse par rapport à 2024 (3,5 %), reflétant une augmentation des dépenses, notamment dans les secteurs sociaux et les infrastructures. Parallèlement, la dette publique globale devrait rester stable à 83,3 % du PIB, un niveau élevé mais soutenable dans le contexte actuel.
Les recettes fiscales, représentant 19,8 % du PIB en 2025, bénéficieront de l’élargissement de l’assiette fiscale et des mécanismes de financement innovants. Cependant, les dépenses ordinaires, atteignant 21,9 % du PIB, augmentent plus rapidement, tirées par des dépenses sociales et de compensation.
Les défis persistants malgré ces perspectives globalement positives, des risques subsistent. La dépendance aux importations, notamment alimentaires et énergétiques, expose l’économie aux fluctuations des prix mondiaux. De plus, la reprise agricole reste fragile face aux aléas climatiques. Enfin, les tensions géopolitiques et commerciales internationales pourraient perturber la stabilité des échanges commerciaux.
Une trajectoire à renforcer Le Maroc semble engagé sur une trajectoire de reprise en 2025, portée par des fondamentaux solides dans les secteurs secondaires et tertiaires. Cependant, une meilleure résilience nécessite des réformes structurelles, notamment pour diversifier les exportations et réduire la dépendance énergétique. Alors que le pays aspire à consolider son modèle de développement, il devra naviguer avec prudence dans un environnement mondial incertain.












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