Alors que la tempête Jana provoque des rafales dépassant les 150 km/h en Europe occidentale, les vents violents et les fortes pluies observés ces derniers jours au Maroc n’y sont pas directement liés. Houcine Youabed, responsable de la météorologie nationale, a précisé que ces conditions météorologiques résultent de systèmes dépressionnaires locaux, spécifiques à la région nord-africaine.

Ces vents, accompagnés de pluies torrentielles, ont touché plusieurs régions du Maroc, provoquant des perturbations dans les transports et des dégâts matériels limités. Les autorités locales ont rapidement mobilisé des équipes pour sécuriser les zones à risque et prévenir les inondations.

Contrairement à la tempête Jana, qui est alimentée par des cyclones atlantiques, les phénomènes observés au Maroc sont liés à des variations de pression atmosphérique locales. Ces dépressions créent des vents violents et des précipitations intenses, mais leur impact reste limité par rapport aux tempêtes européennes.

Les experts météorologiques appellent à la vigilance, notamment dans les régions sujettes aux crues soudaines. Ils insistent également sur l’importance de renforcer les infrastructures pour mieux faire face aux aléas climatiques, qui tendent à s’intensifier avec le changement climatique.

En conclusion, bien que le Maroc ait été épargné par la tempête Jana, ces épisodes rappellent la nécessité d’une surveillance météorologique accrue et d’une préparation face aux risques climatiques locaux.