Pour un Maroc qui roule à l’électrique :
Et si cette révolution silencieuse, portée par une marque comme BYD, devenait le levier d’un véritable projet national ? Un projet qui allierait souveraineté énergétique, justice sociale et transition écologique, en passant par une mesure aussi simple qu’efficace : la subvention ciblée de la voiture électrique.
⚡ BYD, au-delà du logo : un phénomène révélateur
Fondée en Chine, la marque BYD (« Build Your Dreams ») n’est plus à présenter dans le monde de l’automobile. Après avoir dépassé Tesla en ventes mondiales de véhicules électriques en 2024 (avec plus de 1,8 million d’unités), la firme s’impose désormais au Maroc comme le visage d’une nouvelle ère : celle où les consommateurs marocains ne veulent plus seulement rouler, mais rouler autrement.
Le succès des modèles BYD Tang Hybrid ou BYD Han n’est pas dû au hasard. Ces voitures hybrides rechargeables, à l’esthétique soignée et aux performances techniques de pointe, répondent à une demande marocaine longtemps sous-estimée : celle d’une mobilité propre, moderne et fiable, sans concession sur le confort ou la technologie.
🚗 Une demande croissante, une offre en embuscade
BYD n’est pas seul sur le marché marocain. Mais sa croissance supplante largement celle de ses concurrents : +251 % pour Geely, une croissance soutenue pour MG ou Great Wall… mais sans commune mesure avec le bond de BYD. Ce décollage spectaculaire, dans un marché historiquement dominé par les thermiques, montre que le consommateur marocain est prêt. Prêt à franchir le pas, pour peu que les conditions s’y prêtent.
Et c’est là que le bât blesse : malgré l’appétence évidente du public, les obstacles financiers restent un frein majeur. Même avec des coûts d’entretien réduits et des économies de carburant, le prix d’achat initial demeure dissuasif pour une majorité de Marocains.
🇲🇦 Pourquoi subventionner les voitures électriques au Maroc ?
Parce que le Maroc a tout à y gagner.
🔋 Souveraineté énergétique : avec une dépendance aux importations d’hydrocarbures qui pèse lourdement sur la balance commerciale, favoriser l’électrique c’est miser sur nos propres capacités en énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique). Moins de pétrole, plus de soleil : l’équation est gagnante.
🌱 Objectifs climatiques : le Royaume s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030. Or, le secteur des transports représente près de 40 % des émissions nationales de CO2. La voiture électrique n’est plus une option, c’est une nécessité climatique.
🔧 Industrie locale : en soutenant la demande, on crée les conditions d’un développement industriel local, qu’il s’agisse d’assemblage de véhicules, de batteries ou d’infrastructures de recharge. Le Maroc a déjà les bases (usines Renault, Peugeot, câblage automobile), il faut maintenant les déployer vers le futur.
🤝 Justice sociale : sans intervention publique, la transition vers l’électrique restera l’apanage d’une élite urbaine. Subventionner, c’est démocratiser. C’est faire en sorte que demain, un chauffeur de taxi, un fonctionnaire ou un travailleur indépendant puissent accéder à une voiture propre et moderne.
🛑 Ce que BYD nous dit sur l’état du marché
En analysant les données de mai 2025, on constate que BYD vend désormais autant que certaines marques traditionnelles implantées depuis des décennies. Et cela sans bénéficier de subventions gouvernementales directes comme c’est le cas en Europe, en Chine ou même au Maroc pour d’autres filières (panneaux solaires, agriculture, logement).
Cela signifie une chose très simple : l’offre existe, la demande aussi, et le marché est prêt. Il ne manque qu’une chose pour accélérer : la décision politique.
🧭 Quel modèle de subvention adopter ?
Inutile de copier-coller les modèles européens. Le Maroc doit inventer son propre système de subvention, en s’appuyant sur :
BYD est une alerte positive, un signal faible qui pourrait devenir une lame de fond si le Maroc saisit l’opportunité. Car d’autres marques suivront. La voiture électrique n’est pas un caprice d’urbain branché, c’est le mode de transport des deux prochaines décennies.
Ne pas agir maintenant, c’est risquer de voir la transition échouer une fois encore pour des raisons budgétaires, logistiques ou de gouvernance.
Or, le Maroc a les ressources, les ambitions, et les talents pour réussir. Il ne manque que le signal politique.
Ce plaidoyer s’accompagne de cinq propositions concrètes :
⚡ BYD, au-delà du logo : un phénomène révélateur
Fondée en Chine, la marque BYD (« Build Your Dreams ») n’est plus à présenter dans le monde de l’automobile. Après avoir dépassé Tesla en ventes mondiales de véhicules électriques en 2024 (avec plus de 1,8 million d’unités), la firme s’impose désormais au Maroc comme le visage d’une nouvelle ère : celle où les consommateurs marocains ne veulent plus seulement rouler, mais rouler autrement.
Le succès des modèles BYD Tang Hybrid ou BYD Han n’est pas dû au hasard. Ces voitures hybrides rechargeables, à l’esthétique soignée et aux performances techniques de pointe, répondent à une demande marocaine longtemps sous-estimée : celle d’une mobilité propre, moderne et fiable, sans concession sur le confort ou la technologie.
🚗 Une demande croissante, une offre en embuscade
BYD n’est pas seul sur le marché marocain. Mais sa croissance supplante largement celle de ses concurrents : +251 % pour Geely, une croissance soutenue pour MG ou Great Wall… mais sans commune mesure avec le bond de BYD. Ce décollage spectaculaire, dans un marché historiquement dominé par les thermiques, montre que le consommateur marocain est prêt. Prêt à franchir le pas, pour peu que les conditions s’y prêtent.
Et c’est là que le bât blesse : malgré l’appétence évidente du public, les obstacles financiers restent un frein majeur. Même avec des coûts d’entretien réduits et des économies de carburant, le prix d’achat initial demeure dissuasif pour une majorité de Marocains.
🇲🇦 Pourquoi subventionner les voitures électriques au Maroc ?
Parce que le Maroc a tout à y gagner.
🔋 Souveraineté énergétique : avec une dépendance aux importations d’hydrocarbures qui pèse lourdement sur la balance commerciale, favoriser l’électrique c’est miser sur nos propres capacités en énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique). Moins de pétrole, plus de soleil : l’équation est gagnante.
🌱 Objectifs climatiques : le Royaume s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030. Or, le secteur des transports représente près de 40 % des émissions nationales de CO2. La voiture électrique n’est plus une option, c’est une nécessité climatique.
🔧 Industrie locale : en soutenant la demande, on crée les conditions d’un développement industriel local, qu’il s’agisse d’assemblage de véhicules, de batteries ou d’infrastructures de recharge. Le Maroc a déjà les bases (usines Renault, Peugeot, câblage automobile), il faut maintenant les déployer vers le futur.
🤝 Justice sociale : sans intervention publique, la transition vers l’électrique restera l’apanage d’une élite urbaine. Subventionner, c’est démocratiser. C’est faire en sorte que demain, un chauffeur de taxi, un fonctionnaire ou un travailleur indépendant puissent accéder à une voiture propre et moderne.
🛑 Ce que BYD nous dit sur l’état du marché
En analysant les données de mai 2025, on constate que BYD vend désormais autant que certaines marques traditionnelles implantées depuis des décennies. Et cela sans bénéficier de subventions gouvernementales directes comme c’est le cas en Europe, en Chine ou même au Maroc pour d’autres filières (panneaux solaires, agriculture, logement).
Cela signifie une chose très simple : l’offre existe, la demande aussi, et le marché est prêt. Il ne manque qu’une chose pour accélérer : la décision politique.
🧭 Quel modèle de subvention adopter ?
Inutile de copier-coller les modèles européens. Le Maroc doit inventer son propre système de subvention, en s’appuyant sur :
- 🎯 Des critères sociaux (revenu, statut professionnel, lieu de résidence)
- 🌍 Des critères environnementaux (remplacement d’un vieux diesel ou essence par un véhicule propre)
- 📉 Des incitations fiscales progressives (exonération de TVA, baisse des droits d’importation, crédit vert)
- 🚗 Un programme de leasing social pour les professionnels de la route (taxis, VTC, transport rural)
BYD est une alerte positive, un signal faible qui pourrait devenir une lame de fond si le Maroc saisit l’opportunité. Car d’autres marques suivront. La voiture électrique n’est pas un caprice d’urbain branché, c’est le mode de transport des deux prochaines décennies.
Ne pas agir maintenant, c’est risquer de voir la transition échouer une fois encore pour des raisons budgétaires, logistiques ou de gouvernance.
Or, le Maroc a les ressources, les ambitions, et les talents pour réussir. Il ne manque que le signal politique.
Ce plaidoyer s’accompagne de cinq propositions concrètes :
- Création d’un Fonds Vert Mobilité, dédié à la subvention de véhicules électriques ou hybrides rechargeables pour les particuliers et les professionnels.
- Lancement d’un programme "1 000 taxis propres" dans chaque grande ville marocaine d’ici fin 2026.
- Exonération de TVA et réduction des droits d’importation pour les véhicules électriques en dessous de 400 000 MAD.
- Installation de 5 000 bornes de recharge publiques d’ici fin 2027, en partenariat avec les communes.
- Campagne nationale de communication pour informer, rassurer et convaincre les Marocains du bien-fondé de cette transition.
📣 BYD n’est pas seulement un phénomène commercial. C’est une boussole. Si le Maroc choisit de la suivre, il ne se contentera pas d’importer des voitures propres : il deviendra acteur d’un modèle durable, social et souverain.












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