Une attaque surprise dans la nuit
Tôt ce mardi 6 mai, la Russie s’est réveillée sous le choc : plus d’une centaine de drones ukrainiens ont traversé son espace aérien, frappant plusieurs régions, dont Moscou. Les explosions ont résonné dans la nuit, créant une vraie panique dans la capitale.
L’attaque a perturbé les activités d’au moins 10 aéroports russes, selon les médias locaux. Les vols ont été déroutés ou annulés, les passagers évacués. Des vidéos postées sur Telegram et X (ex-Twitter) montrent des colonnes de fumée près de certaines installations militaires.
Un message fort avant le 9 mai
Ce raid intervient à trois jours des commémorations de la victoire de la Russie sur l’Allemagne nazie, célébrée chaque 9 mai comme une grande fête patriotique. En lançant cette offensive juste avant, Kyiv envoie un signal clair à Moscou : la guerre est loin d’être finie. C’est aussi un coup médiatique : alors que Vladimir Poutine s’apprête à parader sur la Place Rouge, l’Ukraine montre qu’elle peut frapper au cœur du territoire russe, malgré les défenses anti-aériennes.
Côté russe, les autorités parlent d’un “acte terroriste”, mais restent floues sur les dégâts exacts. Les médias d’État minimisent l’impact, tandis que les blogueurs pro-guerre s’énervent contre la défense aérienne. Sur les réseaux sociaux russes, ça gronde.
En Ukraine, certains responsables anonymes revendiquent officieusement l’opération, affirmant qu’il s’agit d’un “coup préventif” contre des bases militaires.