Les poissons pélagiques, représentant une part importante des débarquements dans la région méditerranéenne, ont cependant connu une légère baisse de 1% en quantité, totalisant 4.786 T à fin octobre. Cela correspond à des revenus de 120,17 MDH, en recul par rapport aux 122,49 MDH de 2024. Cette baisse semble être compensée par des augmentations notables dans d’autres catégories. Les poissons blancs, par exemple, ont enregistré un bond de 17%, atteignant 2.404 T et générant des recettes de 88,97 MDH.
 

Autre secteur touché par des baisses : les céphalopodes, qui ont chuté de 5% avec 4.425 T débarquées, générant des recettes de 304,23 MDH. En revanche, les crustacés ont connu une légère baisse de 8% en quantité (1.061 T), mais les revenus ont augmenté de 3%, atteignant 81,22 MDH.

Ces chiffres illustrent une saison de pêche contrastée mais globalement positive sur la Méditerranée. Cette évolution, bien que favorable, soulève plusieurs questions pour les acteurs du secteur : comment gérer la baisse dans certaines catégories tout en maintenant une dynamique positive pour les autres ? Les variations peuvent aussi être interprétées comme un signe des effets changeants des conditions climatiques, des pratiques de pêche et de la demande sur le marché.
 

Les pêcheurs artisanaux, fortement dépendants des variations des espèces et des fluctuations des prix, observent ces chiffres avec attention. Les efforts pour diversifier les espèces pêchées et améliorer la durabilité des méthodes de pêche devraient être renforcés pour éviter de futures baisses importantes.

Si ces résultats témoignent d’une résilience dans le secteur de la pêche en Méditerranée, il sera crucial de surveiller l’évolution des débarquements de ces produits dans les prochains mois. L’accent devra être mis sur l’adaptation aux enjeux climatiques et à la régulation des stocks pour éviter des déséquilibres dans la production.
 

Les autorités locales et les acteurs du secteur devraient également redoubler d’efforts pour soutenir la pêche artisanale et garantir un revenu stable aux pêcheurs tout en préservant les écosystèmes marins.