Ce samedi 27 décembre, l’Auditorium de l’INSMAC à Rabat s’apprête à vibrer autrement.

Mahmoud El Moussaoui, pianiste marocain de renommée internationale, y donnera un récital unique, mélange de virtuosité et de partage.

Si le nom de Mahmoud El Moussaoui vous évoque déjà des scènes internationales – Grèce, France, Allemagne, Émirats – cette fois-ci, c’est Rabat qui devient la capitale du classique.

Et pas n’importe comment : le virtuose assure à la fois l’interprétation et l’organisation de cette soirée, preuve de son engagement artistique et de son attachement à la culture marocaine.

Le programme s’annonce riche, éclectique et audacieux. De Scarlatti à Haydn, de Debussy à Schumann, les époques s’enchaînent comme des rimes d’un poème moderne.

Et parce que Mahmoud n’oublie jamais ses racines, il intègre les œuvres du compositeur marocain Nabil Benabdeljalil, rappelant que la musique classique peut aussi parler darija et se sentir chez soi.

C’est un peu comme si El Majdoub rencontrait un piano à queue : un mélange de rigueur et de spontanéité, de tradition et de modernité.

La veille du récital, une master class permettra aux étudiants de l’INSMAC de se frotter à l’exigence du métier et, pour certains, de se produire en première partie du concert.

Une démarche pédagogique qui montre bien que pour Mahmoud, la musique n’est pas seulement un art de scène, mais un bien commun à transmettre et partager.

L’entrée est libre, mais les places sont limitées. Alors que vous soyez fan de Chopin, curieux de découvrir la musique classique ou simplement en quête d’une soirée différente à Rabat, ce récital est pour vous.

Comme le rappelle Nietzsche, cité par Mahmoud lui-même : « Sans musique, la vie serait une erreur ». Ce samedi, la capitale va prouver que la vie peut être juste… un peu plus magique.