Quand on jeûne, le corps se met en mode "économie d’énergie". Il arrête de digérer en continu et se focalise sur d’autres priorités, notamment le renouvellement cellulaire.
 
C’est là qu’intervient un phénomène fascinant : l’autophagie. En gros, nos cellules font du tri, recyclent ce qui ne fonctionne plus et se régénèrent.
 
Résultat ? Un système immunitaire plus efficace, prêt à réagir face aux agressions extérieures.
 
Certains scientifiques pensent même que ce processus pourrait ralentir le vieillissement et améliorer la résistance aux maladies chroniques.

Aujourd’hui, beaucoup de problèmes de santé viennent d’un excès d’inflammation. Stress, malbouffe, manque de sommeil… Tout cela pousse le corps à être constamment en état d’alerte.
 
Mais pendant le Ramadan, en réduisant l’apport calorique et en laissant du temps au système digestif pour se reposer, on donne aussi une pause à notre organisme.
 
Moins d’inflammation, c’est moins de risques de maladies comme le diabète, les troubles cardiovasculaires ou encore certaines maladies auto-immunes.

On parle souvent du microbiote comme de notre "deuxième cerveau", mais il joue aussi un rôle crucial dans notre immunité.
 
Un microbiote en bonne santé, c’est une barrière plus solide contre les infections et une meilleure régulation du système immunitaire.
 
Avec le jeûne, l’équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries dans l’intestin s’améliore. En clair, moins de ballonnements, une digestion plus fluide et surtout, un corps plus résistant face aux microbes.

Le jeûne impacte directement la production des cellules immunitaires, notamment les globules blancs, ces petits soldats qui protègent notre organisme.
 
En période de privation alimentaire, le corps se concentre sur l’essentiel : il produit moins de cellules vieillissantes et privilégie la création de nouvelles cellules immunitaires plus performantes.
 
Cette capacité d’adaptation permet non seulement d’être plus résistant aux infections, mais aussi de mieux lutter contre certaines maladies inflammatoires.

Bien sûr, pour que tout cela fonctionne, il ne suffit pas juste de jeûner. Ce qu’on mange et comment on prend soin de notre corps entre iftar et suhoor joue un rôle clé.
 
Privilégier les aliments riches en antioxydants (fruits, légumes, noix), boire suffisamment d’eau, éviter les excès de sucre et de gras… Tout cela aide à maximiser les effets positifs du jeûne sur l’immunité.
 
Le sommeil est aussi un élément à ne pas négliger : un corps reposé est un corps plus apte à se défendre contre les agressions extérieures.

Le Ramadan, ce n’est pas juste une tradition spirituelle, c’est aussi un vrai cadeau pour notre organisme.
 
En laissant notre corps souffler, en lui permettant de se régénérer et en renforçant nos défenses naturelles, le jeûne joue un rôle clé dans le maintien de notre santé.