Deux points majeurs ont retenu mon attention :
1- Le manque de médecins va être comblé par l'augmentation de 20% du nombre d'étudiants et la réduction du nombre d'années de formation de 7 à 6 ans.
2- La difficulté d'accès à l'hôpital va être endiguée par le lancement d'un nouveau marché de gardiennage.
Ces dispositions suscitent chez moi deux réactions et des propositions complémentaires :
1- Je crois qu'on ne peut confier l'accès aux soins à des sociétés de gardiennage. La porte de l'hôpital est un point critique majeur qui doit être maîtrisé dans le cadre d'un Système de Management Global dont l'hôpital public doit être doté dans les meilleurs délais.
Je le dis sans hésitation : le SMG de l'hôpital doit être confié à des sociétés privées spécialisées, dans le cadre d'un Cahier des Charges qui exige des références solides, recense les tâches précises à accomplir, favorise des créations d'emplois, et fixe les indicateurs d'évaluation de performance en termes notamment, de délai de prise de rendez-vous, de salubrité générale, de satisfaction des citoyens.
2- Vouloir régler le problème du manque structurel de médecins par lesdits moyens, c'est admettre de reléguer la douleur de millions de citoyens à un futur qui viendra dans 10 ans au mieux.
Il me paraît nécessaire d'agir ici et maintenant sur d'autres leviers, dont l'impact va être immédiat :
2- La difficulté d'accès à l'hôpital va être endiguée par le lancement d'un nouveau marché de gardiennage.
Ces dispositions suscitent chez moi deux réactions et des propositions complémentaires :
1- Je crois qu'on ne peut confier l'accès aux soins à des sociétés de gardiennage. La porte de l'hôpital est un point critique majeur qui doit être maîtrisé dans le cadre d'un Système de Management Global dont l'hôpital public doit être doté dans les meilleurs délais.
Je le dis sans hésitation : le SMG de l'hôpital doit être confié à des sociétés privées spécialisées, dans le cadre d'un Cahier des Charges qui exige des références solides, recense les tâches précises à accomplir, favorise des créations d'emplois, et fixe les indicateurs d'évaluation de performance en termes notamment, de délai de prise de rendez-vous, de salubrité générale, de satisfaction des citoyens.
2- Vouloir régler le problème du manque structurel de médecins par lesdits moyens, c'est admettre de reléguer la douleur de millions de citoyens à un futur qui viendra dans 10 ans au mieux.
Il me paraît nécessaire d'agir ici et maintenant sur d'autres leviers, dont l'impact va être immédiat :
- Convaincre des médecins marocains expatriés de rentrer au Maroc,
- améliorer substantiellement la situation de nos médecins restés au pays, pour stopper l'hémorragie,
-permettre à des médecins privés d'intervenir dans les hôpitaux et dispensaires moyennant rémunération, et interdire strictement l'inverse,
- étudier la possibilité de conversion volontaire de pharmaciens et dentistes en difficulté professionnelle, en médecins généralistes, urgentistes et éventuellement spécialistes,
- augmenter le nombre et intensifier la formation du personnel paramédical,
- permettre aux médecins étrangers de venir travailler dans nos hôpitaux et dispensaires,
- développer à grande échelle, les consultations à distance,
- déployer un système de rotation hebdomadaire entre les médecins publics dans le monde rural et les petites villes,
- outre l'encouragement des caravanes médicales, mettre en place un système de bénévolat de tous les médecins privés, de 1 jour tous les 3 ou 6 mois, au nom du "Service Rendu à la Nation", qu'ils passeront dans le monde rural et les petites villes,
- généraliser les structures médicales ambulantes de proximité, à l'ensemble des zones éloignées,
- mettre à contribution les opérateurs publics et privés de secteurs à très haute valeur ajoutée, dans l'équipement des hôpitaux et dispensaires et dans l'approvisionnement régulier de ces structures en médicaments.












L'accueil

















