Historiquement, le régime cétogène a été développé pour traiter l’épilepsie, notamment chez l’enfant. Les chercheurs observent désormais ses effets potentiels sur plusieurs troubles psychiatriques, tels que la dépression, la schizophrénie, les troubles bipolaires, voire certaines formes de maladie d’Alzheimer.

L’idée : les corps cétoniques fourniraient au cerveau une énergie plus stable et pourraient réduire certaines anomalies métaboliques associées à ces troubles.

Malgré des résultats prometteurs dans certaines études préliminaires, les preuves scientifiques restent limitées. Le régime cétogène est strict et contraignant, et sa mise en œuvre doit se faire sous surveillance médicale pour éviter des effets secondaires comme la fatigue, les troubles digestifs ou des déséquilibres nutritionnels.

Les experts rappellent que le kéto n’est pas un traitement de première intention pour les troubles psychiatriques. Il peut cependant constituer un complément thérapeutique, dans le cadre d’une prise en charge globale incluant suivi psychologique et, si nécessaire, traitement médicamenteux.

Le régime cétogène offre de nouvelles pistes pour la santé mentale, mais ses bénéfices restent en cours d’évaluation. Pour l’instant, il s’agit d’un outil expérimental à utiliser avec prudence et sous contrôle médical, et non d’une solution miracle.