A lire ou à écouter en podcast :
Le plan du président américain Donald Trump pour tourner la page de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, négocié avec la partie russe et articulé en 28 points, reflète la réalité du conflit armé sur le terrain.
L’armée russe a pris la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkiv, le 20 novembre. Pokrovsk, cité stratégique située dans la région de Donetsk, est sur le point de tomber également. Le rouleau compresseur russe avance lentement, mais sûrement.
L’armée russe est méthodique et s’appuie sur un solide approvisionnement logistique, lui-même basé sur une industrie militaire performante.
L’armée russe a pris la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkiv, le 20 novembre. Pokrovsk, cité stratégique située dans la région de Donetsk, est sur le point de tomber également. Le rouleau compresseur russe avance lentement, mais sûrement.
L’armée russe est méthodique et s’appuie sur un solide approvisionnement logistique, lui-même basé sur une industrie militaire performante.
Déluge de bombes planantes, d’obus et de drones
Selon le chef adjoint du renseignement de la défense ukrainienne, le général de division Vadym Skibitskyi, cité par l’agence Reuters, les avions militaires russes lancent jusqu’à 200 bombes planantes par jour sur les positions retranchées et les bunkers ukrainiens.
Après quoi, c’est un déluge d’obus d’artillerie et de drones sur les lignes de défenses ukrainiennes. Au cours de la seule journée du 19 novembre, l’artillerie russe a tiré pas moins de 3.000 obus, selon un média ukrainien.
Les unités d’infanterie russe n’avancent vers les positions ukrainiennes qu’une fois celles-ci dévastées par les frappes à distance, afin de préserver autant que faire se peut la vie des soldats.
Le même 19 novembre, près de 500 drones et une cinquantaine de missiles russes ont frappé le territoire ukrainien en profondeur, toujours selon des médias ukrainiens.
L’infrastructure de production électrique a été en bonne partie ravagée par les frappes russes, les villes ukrainiennes étant privées de courant près de 18 heures par jour.
Après quoi, c’est un déluge d’obus d’artillerie et de drones sur les lignes de défenses ukrainiennes. Au cours de la seule journée du 19 novembre, l’artillerie russe a tiré pas moins de 3.000 obus, selon un média ukrainien.
Les unités d’infanterie russe n’avancent vers les positions ukrainiennes qu’une fois celles-ci dévastées par les frappes à distance, afin de préserver autant que faire se peut la vie des soldats.
Le même 19 novembre, près de 500 drones et une cinquantaine de missiles russes ont frappé le territoire ukrainien en profondeur, toujours selon des médias ukrainiens.
L’infrastructure de production électrique a été en bonne partie ravagée par les frappes russes, les villes ukrainiennes étant privées de courant près de 18 heures par jour.
Cacher moi cette réalité que je ne saurais voir
L’industrie militaire des pays occidentaux, qui soutiennent l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, ne peut suivre une telle cadence de production. Les dirigeants occidentaux le savent tous pertinemment, mais à l’exception du président américain, Donald Trump, ils ne sont pas prêts à admettre que la guerre est perdue.
Il est, en effet, trop pénible, voire impossible, aux dirigeants européens d’avouer à leurs opinions publiques que l’argent des contribuables, plus de 132 milliards d’euros versés par les pays de l’Union européenne à l’Ukraine depuis le début du conflit, a été investi à perte dans une guerre qu’il a toujours été impossible de gagner contre la Russie.
Pragmatique, Donald Trump a donc proposé un plan de paix qui entérine la prise des régions orientales de l’Ukraine par l’armée russe et répond à la volonté de Moscou de ne pas voir son voisin de l’Ouest rejoindre les rangs de l’Otan.
Il est, en effet, trop pénible, voire impossible, aux dirigeants européens d’avouer à leurs opinions publiques que l’argent des contribuables, plus de 132 milliards d’euros versés par les pays de l’Union européenne à l’Ukraine depuis le début du conflit, a été investi à perte dans une guerre qu’il a toujours été impossible de gagner contre la Russie.
Pragmatique, Donald Trump a donc proposé un plan de paix qui entérine la prise des régions orientales de l’Ukraine par l’armée russe et répond à la volonté de Moscou de ne pas voir son voisin de l’Ouest rejoindre les rangs de l’Otan.
La farouche résistance des corrompus
Le récent scandale de corruption qui a secoué le proche entourage du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est tombé à point nommé pour amener la direction politique à Kiev à s’inscrire dans le nouveau paradigme.
Il est intéressant de rappeler, à ce sujet, un passage du discours du président russe, Vladimir Poutine, le 21 février 202, soit trois jours avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale russe.
« Il n’y a pas de justice indépendante en Ukraine. Les autorités de Kiev, à la demande de l’Occident, ont délégué le droit prioritaire de sélection des membres des organes judiciaires suprêmes, du Conseil de la justice et de la Commission des hautes qualifications des juges, à des organisations internationales. En outre, les États-Unis contrôlent directement l’Agence nationale de prévention de la corruption, le Bureau national de lutte contre la corruption, le Bureau du procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption et la Haute Cour anticorruption ».
Le président Zelensky avait bien tenté de se débarrasser de cette épée de Damoclès suspendue sur sa tête, mais il a lamentablement échoué. Un scénario de quatre jours d’un spectacle grotesque.
Les services secrets ukrainiens (SBU), placés directement sous l’autorité du président Zelensky, ont perquisitionné, 21 juillet de l’année en cours, les bureaux de la police anticorruption indépendante (Nabu) et du parquet anticorruption (Sapo). Des enquêteurs travaillant pour ces organismes ont même été arrêtés.
Le 22 juillet, la Rada, le parlement ukrainien a voté, sur instigation du président Zalaensky, une loi mettant fin à l’indépendance de ces organismes de lutte contre la corruption.
Le 24 juillet, Zelensky et la Rada, pressés par les alliés européens qui ont menacé d’arrêter les subventions à l’Ukraine, font marche arrière et rétablissent l’indépendance des deux entités anti-corruption suscitées.
Il est intéressant de rappeler, à ce sujet, un passage du discours du président russe, Vladimir Poutine, le 21 février 202, soit trois jours avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale russe.
« Il n’y a pas de justice indépendante en Ukraine. Les autorités de Kiev, à la demande de l’Occident, ont délégué le droit prioritaire de sélection des membres des organes judiciaires suprêmes, du Conseil de la justice et de la Commission des hautes qualifications des juges, à des organisations internationales. En outre, les États-Unis contrôlent directement l’Agence nationale de prévention de la corruption, le Bureau national de lutte contre la corruption, le Bureau du procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption et la Haute Cour anticorruption ».
Le président Zelensky avait bien tenté de se débarrasser de cette épée de Damoclès suspendue sur sa tête, mais il a lamentablement échoué. Un scénario de quatre jours d’un spectacle grotesque.
Les services secrets ukrainiens (SBU), placés directement sous l’autorité du président Zelensky, ont perquisitionné, 21 juillet de l’année en cours, les bureaux de la police anticorruption indépendante (Nabu) et du parquet anticorruption (Sapo). Des enquêteurs travaillant pour ces organismes ont même été arrêtés.
Le 22 juillet, la Rada, le parlement ukrainien a voté, sur instigation du président Zalaensky, une loi mettant fin à l’indépendance de ces organismes de lutte contre la corruption.
Le 24 juillet, Zelensky et la Rada, pressés par les alliés européens qui ont menacé d’arrêter les subventions à l’Ukraine, font marche arrière et rétablissent l’indépendance des deux entités anti-corruption suscitées.
Arrêter l’hémorragie
Après près de quatre ans de guerre en Ukraine et des centaines de milliers de morts et de blessés, il est non seulement devenu évident que la Russie a remporté le conflit militaire et que l’Ukraine n’a aucune chance de récupérer les territoires perdus, mais aussi que les pays occidentaux ne peuvent rien, non plus, pour modifier cet état de fait.
Trump l’a admis, les Européens s’y refusent, quitte à continuer à saigner le peuple ukrainien et les finances de leurs propres pays.
Trump l’a admis, les Européens s’y refusent, quitte à continuer à saigner le peuple ukrainien et les finances de leurs propres pays.












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