Le Sahara Marocain est depuis des décennies au cœur d’un conflit politique et diplomatique. Le Maroc propose une solution d’autonomie sous sa souveraineté, une position soutenue par plusieurs pays, tandis que le Front Polisario revendique un référendum d’autodétermination.

Lors de cet entretien, Nasser Bourita a réaffirmé la position marocaine en faveur de l’initiative d’autonomie, qualifiée de « réaliste et crédible » par plusieurs partenaires internationaux. Staffan de Mistura, quant à lui, poursuit ses consultations avec les différentes parties pour relancer le processus politique sous l’égide des Nations unies. Cette rencontre intervient également dans un contexte marqué par le rapprochement diplomatique entre le Maroc et plusieurs pays africains, qui soutiennent de plus en plus la position marocaine.

Le conflit du Sahara Marocain dépasse largement les frontières marocaines, il influence les relations entre le Maroc et l’Algérie, polarise les alliances internationales et impacte la stabilité de la région du Maghreb. La résolution de ce conflit est également cruciale pour renforcer la coopération économique et sécuritaire dans une région confrontée à des défis tels que le terrorisme et les migrations irrégulières.

À l’échelle internationale, des conflits territoriaux comme celui de Chypre ou du Cachemire montrent que des solutions durables nécessitent souvent des compromis difficiles et un soutien international fort. Dans le cas du Sahara Marocain, la complexité réside dans la divergence profonde entre les parties prenantes et l’impact géopolitique du conflit.

La rencontre entre Bourita et Staffan de Mistura constitue une étape importante dans les efforts pour résoudre le conflit du Sahara. Si des avancées significatives restent difficiles à atteindre à court terme, cette réunion montre que le dialogue reste un outil essentiel pour éviter l’escalade des tensions et favoriser une solution pacifique.