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Sahara Marocain : les faits contredisent les caricatures




Par Said Temsamani

En titrant récemment « Morocco is practising a strange sort of colonialism », The Economist a cédé à une lecture biaisée, réduisant une dynamique de développement exemplaire à une métaphore simpliste. Assimiler l’action du Maroc dans ses provinces du Sud à une entreprise coloniale, c’est ignorer à la fois l’histoire des liens indéfectibles qui unissent le Sahara au Royaume et la réalité des transformations profondes qui s’y opèrent depuis un demi-siècle.
 
Un modèle de développement inédit en Afrique
 
Depuis le retour des provinces du Sud en 1975, le Maroc a lancé des chantiers structurants qui placent cette région au cœur de sa stratégie nationale et africaine. Le modèle de développement des provinces du Sud, initié en 2015 avec plus de 77 milliards de dirhams, a permis de :
 
Construire la voie express Tiznit–Dakhla (1 055 km) et moderniser les routes reliant Laâyoune, Boujdour et Smara.
Lancer le port de Dakhla Atlantique, appelé à devenir une porte commerciale majeure vers l’Afrique de l’Ouest.
Développer les énergies renouvelables avec de vastes fermes éoliennes et solaires à Tarfaya, Boujdour et Dakhla.
Moderniser le réseau hospitalier, avec le futur CHU de Laâyoune, et élargir l’offre universitaire dans les villes sahariennes.
Faire de Dakhla un pôle touristique international et un hub d’investissement dans l’économie bleue.
 
Ces projets, loin d’être symboliques, transforment durablement le quotidien des habitants et créent des perspectives économiques inédites.
 
Les Sahraouis au centre de la gouvernance
 
Contrairement au récit véhiculé par The Economist, les Sahraouis participent directement à la gestion de leur territoire. Les conseils régionaux de Laâyoune-Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab, dirigés par des élus sahraouis, gèrent d’importants budgets et orientent les projets de développement. À Rabat comme à New York, leurs représentants défendent, avec légitimité et conviction, le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
 
Identité et culture hassanie préservées
 
Le Maroc n’efface pas la culture sahraouie, il la promeut. La Constitution de 2011 reconnaît officiellement la culture hassanie comme pilier de l’identité nationale. L’Institut Royal de la Culture Hassanie et le Moussem de Tan-Tan, inscrit à l’UNESCO, en sont des preuves vivantes.
 
Une reconnaissance internationale croissante
 
L’argument de « colonialisme » s’effondre face aux faits diplomatiques. Le plan d’autonomie marocain est aujourd’hui considéré par la communauté internationale comme sérieux, crédible et réaliste.
 
Les États-Unis l’ont reconnu officiellement comme base de solution.
La France a affirmé son soutien clair et constant.
Le Royaume-Uni s’est également positionné en faveur de ce plan.
 
Ces trois pays, membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, représentent un poids politique et diplomatique majeur, confirmant la solidité de l’option marocaine.
 
Le vrai débat
 
Qualifier de « colonialisme » une politique de développement et d’intégration démocratique revient à nier les faits. Ce qui est en jeu, ce n’est pas une domination étrangère, mais la construction d’un avenir partagé, où les Sahraouis participent pleinement à la gouvernance locale et régionale, avec la garantie d’un cadre d’autonomie élargi sous souveraineté marocaine.
 
The Economist a préféré l’image facile à la réalité. Mais les faits parlent d’eux-mêmes : le Sahara marocain n’est pas un territoire « colonisé », c’est une région en plein essor, portée par ses habitants, soutenue par des puissances mondiales de premier plan, et tournée vers un avenir d’intégration africaine et internationale.



Samedi 20 Septembre 2025

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