1. El contexto histórico olvidado
La colonización española comenzó en 1888, pero Smara, por ejemplo, no quedó bajo control efectivo de España hasta 1936. El Sáhara no empieza en 1975, ni su historia se reduce a la Marcha Verde.
2. Un proceso de descolonización gradual
• 1958: Tarfaya vuelve a Marruecos.
• 1969: España devuelve Sidi Ifni.
• 1974: España lleva el caso a la Corte Internacional de Justicia (CIJ).
• 1975: Misión de la ONU y fallo consultivo que reconoce vínculos jurídicos y de lealtad con Marruecos.
Lejos de la guerra, Rabat planteó una solución pacífica: la Marcha Verde.
3. La Marcha Verde: movilización simbólica, no ocupación armada
La Marcha Verde, en cambio, movilizó a 350.000 civiles desarmados que avanzaron unos metros en la zona de Tah y fueron después escoltados de vuelta. Fue un acto de reivindicación pacífica de soberanía, no una toma militar.
4. Mitos instalados en el debate
En 1975 había unas 300.000 personas en el territorio; la mayoría se quedó. Los que llegaron a Tinduf eran sobre todo ramas orientales de los Rguibat, tuareg y grupos sahelianos, algunos trasladados por la fuerza por el Polisario con apoyo argelino. Hoy en el Sáhara viven más de 600.000 personas, mientras que en Tinduf no hay un censo fiable.
Artesanías de Marruecos
La “traición” al referéndum
El censo de 1974, base del referéndum, fue incompleto y cuestionado. No incluyó a tribus enteras ni a nómadas desplazados tras operaciones militares franco-españolas en 1958. Las principales figuras tribales históricamente reconocían la autoridad del sultán de Marruecos.
La supuesta “guerra híbrida” migratoria
La teoría de que Marruecos “envía” emigrantes como presión es infundada. Marruecos invierte más de 500 millones de dólares anuales para frenar la migración irregular y en 2023 evitó más de 75.000 salidas ilegales. La migración laboral legal a España responde a la demanda de mano de obra española, no a maniobras de Rabat.
5. Ceuta y Melilla: de la ficción a la geopolítica
España y Marruecos ya trabajan juntos en:
• Comercio: Marruecos es el principal socio comercial de España fuera de la UE, con más de 1.200 empresas españolas en el país.
• Energía: interconexiones eléctricas y gasísticas que se activan en emergencias.
• Seguridad: operaciones conjuntas han desmantelado 91 células terroristas desde 2015.
• Solidaridad: asistencia mutua en catástrofes naturales.
6. Poder blando: una herramienta legítima
Conclusión: hechos frente a ficciones
1975 debe ser una lección para reforzar la cooperación, no para alimentar miedos. Las relaciones bilaterales fuertes y basadas en hechos son la mejor garantía de estabilidad en el Estrecho.
Sahara occidental : ni invasion, ni complot
La Marche verte n'était pas une guerre hybride, mais un acte symbolique ; et le Maroc, loin d'exercer des pressions, est un partenaire stratégique dont l'histoire avec le Sahara remonte à plusieurs siècles.
Dans le débat sur le Sahara occidental, on entend régulièrement des récits qui mélangent les faits, omettent des informations essentielles et finissent par construire des narrations simplistes : celle de l'« invasion » de 1975 et celle de la « pression hybride » actuelle. Toutes deux déforment l'histoire et brouillent les relations entre deux pays qui, loin d'être ennemis, ont démontré qu'ils pouvaient être des partenaires stratégiques.
1. Le contexte historique oublié
La colonisation espagnole a commencé en 1888, mais Smara, par exemple, n'est pas passée sous le contrôle effectif de l'Espagne avant 1936. Le Sahara ne commence pas en 1975, et son histoire ne se résume pas à la Marche verte.
2. Un processus de décolonisation progressive
La décolonisation du Sahara a commencé en 1956 avec l'indépendance du Maroc :
• 1958 : Tarfaya revient au Maroc.
• 1969 : L'Espagne restitue Sidi Ifni.
• 1974 : l'Espagne porte l'affaire devant la Cour internationale de justice (CIJ).
• 1975 : mission de l'ONU et avis consultatif reconnaissant les liens juridiques et de loyauté avec le Maroc.
Loin de la guerre, Rabat a proposé une solution pacifique : la Marche verte
3. La Marche verte : mobilisation symbolique, pas d'occupation armée
Réduire la Marche verte à une « invasion » revient à ignorer son déroulement. L'opération militaire marocaine s'est déroulée à l'est, afin d'empêcher que le vide laissé par l'Espagne ne soit occupé par le Front Polisario soutenu par l'Algérie et la Libye.
La Marche verte, en revanche, a mobilisé 350 000 civils non armés qui ont avancé de quelques mètres dans la zone de Tah avant d'être escortés vers leur point de départ. Il s'agissait d'un acte de revendication pacifique de souveraineté, et non d'une prise de contrôle militaire.
4. Mythes ancrés dans le débat
L'« exode massif » vers Tindouf
En 1975, le territoire comptait environ 300 000 personnes, dont la plupart sont restées. Ceux qui sont arrivés à Tindouf étaient principalement des branches orientales des Rguibat, des Touaregs et des groupes sahéliens, certains déplacés de force par le Polisario avec le soutien de l'Algérie. Aujourd'hui, plus de 600 000 personnes vivent au Sahara, tandis qu'à Tindouf, il n'existe pas de recensement fiable.
Artisanat marocain
La « trahison » du référendum
Le recensement de 1974, qui a servi de base au référendum, était incomplet et contesté. Il n'incluait pas des tribus entières ni les nomades déplacés à la suite des opérations militaires franco-espagnoles de 1958. Les principales figures tribales reconnaissaient historiquement l'autorité du sultan du Maroc.
La prétendue « guerre hybride » migratoire
La théorie selon laquelle le Maroc « envoie » des migrants pour faire pression est sans fondement. Le Maroc investit plus de 500 millions de dollars par an pour freiner la migration irrégulière et a empêché plus de 75 000 départs illégaux en 2023. La migration légale de main-d'œuvre vers l'Espagne répond à la demande de main-d'œuvre espagnole, et non à des manœuvres de Rabat.
5. Ceuta et Melilla : de la fiction à la géopolitique
Agiter le spectre d'une « nouvelle Marche verte » contre Ceuta et Melilla sert davantage à faire les gros titres alarmistes qu'à mener une analyse sérieuse. La défense des deux villes passe par la coopération, et non par la confrontation.
L'Espagne et le Maroc travaillent déjà ensemble dans les domaines suivants :
• Commerce : le Maroc est le principal partenaire commercial de l'Espagne en dehors de l'UE, avec plus de 1 200 entreprises espagnoles implantées dans le pays.
• Énergie : interconnexions électriques et gazières activées en cas d'urgence.
• Sécurité : des opérations conjointes ont permis de démanteler 91 cellules terroristes depuis 2015.
• Solidarité : assistance mutuelle en cas de catastrophes naturelles.
6. Le pouvoir doux : un outil légitime
Le Maroc est accusé d'utiliser sa diaspora, ses ONG ou ses centres culturels comme moyen de « pression ». Mais c'est le même pouvoir doux que l'Espagne exerce au Maroc avec ses centres culturels, ses programmes universitaires et sa propre communauté résidente. Il s'agit de diplomatie et d'échanges, et non de coercition.
Conclusion : les faits face aux fictions
Le Sahara occidental ne peut être compris à partir de récits alarmistes ou de visions sélectives. Des siècles d'histoire, des liens juridiques et des processus diplomatiques soutiennent la position marocaine. Le Maroc et l'Espagne ne sont pas condamnés à la confrontation : ils partagent des frontières, des défis et des opportunités.
1975 doit être une leçon pour renforcer la coopération, et non pour alimenter les craintes. Des relations bilatérales solides et fondées sur des faits sont la meilleure garantie de stabilité dans le détroit.












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