L'accueil
Le Dernier Mot reçoit Mr Abdelfetah Sahibi, Directeur Général de la Météorologie.
A. S. : « La question du changement climatique est devenu une réalité au Maroc »
A. S. : « L’année 2022 est l’année la plus chaude depuis 40 ans »
A. S. : « En 2022, 80% des moyennes journalières sont au dessus des normales de saison »
A. S. : « En terme d’année agricole, l’année 2022 est l’année la plus sèche depuis 50 ans »
A. S. : « 2019, 2020, 2021 et 2022 sont les quatre années consécutives les plus sèches depuis 40 ans »
A. S. : « Il est prouvé scientifiquement aujourd’hui que le changement climatique est du à l’émission des gaz à effet de serre »
A. S. : « Le premier secteur impacté est le secteur de l’eau…et qui dit impact sur l’eau, dit impact sur l’agriculture »
A. S. : « Ces quatre dernières décennies, le Maroc a connu une diminution de 16% des précipitations (rapports présentés à l’ONU) »
A. S. : « En 2022, il y a eu une diminution du rendement agricole de 67% »
A. S. : « Il est prévu une augmentation de 1 à 3% des températures selon les régions au Maroc »
A. S. : « Par rapport à l’état actuel, le changement climatique causera à terme une diminution de 10 à 20% des précipitations »
A. S. : « Parmi les 14 centres mondiaux du système d’information de l’Organisation Mondiale de la Météorologie, le Maroc est l’un de ces 14 centres »
A. S. : « A la DGM, nous sommes parfaitement conscients des partenariats sud-sud pour un transfert de connaissance »
A. S. : « La DGM dispose du supercalculateur le plus puissant d’Afrique »
A. S. : « La technologie est très importante pour anticiper les catastrophes naturelles »
A. S. : « La bataille de demain pour lutter contre le réchauffement climatique est une bataille de technologie »
A. S. : « Les pays qui auront les technologies bas carbone seront les pays qui auront leur mot à dire dans l’économie mondiale de demain »
A. S. : « Le changement climatique n’est pas l’affaire d’un département ou d’un secteur mais l’affaire de tout le monde : les secteurs économiques, les départements ministériels… »
A. S. : « Le citoyen doit également intégrer dans son esprit la problématique du changement climatique pour économiser l’eau, se déplacer de manière durable… »
A. S. : « La DGM développe une nouvelle stratégie à l’horizon 2035 »
A. S. : « L’année 2022 est l’année la plus chaude depuis 40 ans »
A. S. : « En 2022, 80% des moyennes journalières sont au dessus des normales de saison »
A. S. : « En terme d’année agricole, l’année 2022 est l’année la plus sèche depuis 50 ans »
A. S. : « 2019, 2020, 2021 et 2022 sont les quatre années consécutives les plus sèches depuis 40 ans »
A. S. : « Il est prouvé scientifiquement aujourd’hui que le changement climatique est du à l’émission des gaz à effet de serre »
A. S. : « Le premier secteur impacté est le secteur de l’eau…et qui dit impact sur l’eau, dit impact sur l’agriculture »
A. S. : « Ces quatre dernières décennies, le Maroc a connu une diminution de 16% des précipitations (rapports présentés à l’ONU) »
A. S. : « En 2022, il y a eu une diminution du rendement agricole de 67% »
A. S. : « Il est prévu une augmentation de 1 à 3% des températures selon les régions au Maroc »
A. S. : « Par rapport à l’état actuel, le changement climatique causera à terme une diminution de 10 à 20% des précipitations »
A. S. : « Parmi les 14 centres mondiaux du système d’information de l’Organisation Mondiale de la Météorologie, le Maroc est l’un de ces 14 centres »
A. S. : « A la DGM, nous sommes parfaitement conscients des partenariats sud-sud pour un transfert de connaissance »
A. S. : « La DGM dispose du supercalculateur le plus puissant d’Afrique »
A. S. : « La technologie est très importante pour anticiper les catastrophes naturelles »
A. S. : « La bataille de demain pour lutter contre le réchauffement climatique est une bataille de technologie »
A. S. : « Les pays qui auront les technologies bas carbone seront les pays qui auront leur mot à dire dans l’économie mondiale de demain »
A. S. : « Le changement climatique n’est pas l’affaire d’un département ou d’un secteur mais l’affaire de tout le monde : les secteurs économiques, les départements ministériels… »
A. S. : « Le citoyen doit également intégrer dans son esprit la problématique du changement climatique pour économiser l’eau, se déplacer de manière durable… »
A. S. : « La DGM développe une nouvelle stratégie à l’horizon 2035 »
Cliquer sur l'image pour regarder l'émission :
Fort de sa longue expérience à l’échelle nationale comme internationale dans le domaine de la géologie, du climat et de l’environnement, M. Sahibi a commencé cet échange par présenter la Direction Générale de la Météorologie (DGM), ses prérogatives et attributions ainsi que son organisation fonctionnelle locale et régionale, et technique sur le terrain pour répondre aux besoins, en termes de produis et services, de plusieurs secteurs socio-économiques dans l’ensemble des régions du Maroc. M. Sahibi n’a pas manqué de présenter la nature des services fournis.
Un rapport a été présenté il y a quelques semaines par M. Nizar Baraka, ministre de l’équipement et de l’eau, sur l’état du climat au Maroc à la lumière du rapport annuel de l'Organisation Mondiale de la Météorologie.
Ce rapport évoque l’évolution du climat dans le monde et au Maroc ces dernières années et l’Impact du changement climatique sur l’eau et donc l'agriculture, et l'économie marocaine de manière générale, le retard dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD/SDGs) à l’échelle mondiale à cause de la sécheresse, des vagues de chaleur, de l’insécurité alimentaire, des migrations climatologiques et des problèmes environnementaux.
M. Sahibi n’a pas manqué de rappeler que le réchauffement climatique est une réalité malheureuse due essentiellement, comme le montrent tous les rapports des organisations nationales et internationales, à l’émission de gaz à effet de serre à savoir le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote.
M. Sahibi a indiqué que les projets liés à une meilleure exploitation de l’eau ont tardé à démarrer au Maroc. Il s’agit notamment des autoroutes de l’eau, la construction de nouveaux barrages, des stations de traitement des eaux usées et de dessalement ainsi que les politiques incitatives à un meilleur usage de l’eau.
Pour mener à bien son action et eu égard au caractère universel du réchauffement climatique, la Direction Générale de la Météorologie a lié des partenariats stratégiques internationaux avec l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) dépendant de l’ONU, les agences de l’UE ainsi que des organisations météorologiques africaines et arabes dans le cadre de partenariats multilatéraux et bilatéraux.
M. Sahibi a présenté les tenants et aboutissants de ces différents partenariats en mettant l’accent sur le Maroc comme un centre du système d’information de l’OMM parmi les 14 centres de l’organisation dans le monde. Le Maroc est également un centre d’observation de ladite organisation.
Concernant la technologie, M. Sahibi a indiqué que la DGM se doit de maintenir son avance technologique connue et reconnue dans la région. Des projets de développement technologique sont menés régulièrement en collaboration avec les différents partenaires pour suivre l’évolution technologique dans le domaine de la météorologie.
M. Sahibi n’a pas manqué de rappeler que la technologie est le meilleur moyen pour prévoir et anticiper les catastrophes naturelles. Elle est par conséquent le meilleur outil pour diminuer les effets du réchauffement continu de la planète.
Dans ce cadre, M. Sahbi a rappelé l’initiative lancée dernièrement par l’OMM « Alerte Précoce pour Tous » qui donne le droit à tout citoyen du monde de disposer d’une information fiable et à temps pour anticiper les phénomènes climatologiques extrêmes. M. Sahibi a également mentionné le travail d’anticipation et de prévision effectué par la DGM auprès des territoires au Maroc.
Après avoir présenté les sites web officiels et institutionnels de la DGM sur la météo et la vigilance et notamment le site dédié à l’industrie de l’aéronautique, M. Sahibi a mentionné que des visites sont régulièrement organisées à la DGM dans une perspective pédagogique pour des élèves, étudiants, chercheurs et certains professionnels afin de les sensibiliser sur le réchauffement climatique et les meilleures pratiques à avoir au quotidien pour lutter contre ce fléau planétaire.
Par l’entremise de ces campagnes de sensibilisation, la DGM entend éveiller les consciences au Maroc au sujet du changement climatique car ses dangers sont bien réels non seulement sur l’économie mais aussi sur la santé, et les données climatologiques concernant la sécheresse et le défaut pluviométrique le confirment.
M. Sahibi a rappelé que l’économie bas carbone est l’économie du futur. Les pays qui ne suivront pas ce modèle de développement seront amenés à rester en marge de l’évolution du monde. De ce fait, M. Sahibi préconise que la problématique du changement climatique soit intégrée dans toutes les stratégies sectorielles. Il préconise également une prise de conscience du citoyen afin qu’il adopte de bonnes pratiques au quotidien comme l’utilisation rationnelle de l’eau et l’électricité, le déplacement de manière durable…etc.
Pour finir, M. Sahibi a indiqué que la DGM développe une nouvelle stratégie à l’horizon 2035 dont l’objectif est d’atteindre le même niveau de développement que les pays du sud de la méditerranée en termes d’infrastructures et de services.
Un rapport a été présenté il y a quelques semaines par M. Nizar Baraka, ministre de l’équipement et de l’eau, sur l’état du climat au Maroc à la lumière du rapport annuel de l'Organisation Mondiale de la Météorologie.
Ce rapport évoque l’évolution du climat dans le monde et au Maroc ces dernières années et l’Impact du changement climatique sur l’eau et donc l'agriculture, et l'économie marocaine de manière générale, le retard dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD/SDGs) à l’échelle mondiale à cause de la sécheresse, des vagues de chaleur, de l’insécurité alimentaire, des migrations climatologiques et des problèmes environnementaux.
M. Sahibi n’a pas manqué de rappeler que le réchauffement climatique est une réalité malheureuse due essentiellement, comme le montrent tous les rapports des organisations nationales et internationales, à l’émission de gaz à effet de serre à savoir le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote.
M. Sahibi a indiqué que les projets liés à une meilleure exploitation de l’eau ont tardé à démarrer au Maroc. Il s’agit notamment des autoroutes de l’eau, la construction de nouveaux barrages, des stations de traitement des eaux usées et de dessalement ainsi que les politiques incitatives à un meilleur usage de l’eau.
Pour mener à bien son action et eu égard au caractère universel du réchauffement climatique, la Direction Générale de la Météorologie a lié des partenariats stratégiques internationaux avec l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) dépendant de l’ONU, les agences de l’UE ainsi que des organisations météorologiques africaines et arabes dans le cadre de partenariats multilatéraux et bilatéraux.
M. Sahibi a présenté les tenants et aboutissants de ces différents partenariats en mettant l’accent sur le Maroc comme un centre du système d’information de l’OMM parmi les 14 centres de l’organisation dans le monde. Le Maroc est également un centre d’observation de ladite organisation.
Concernant la technologie, M. Sahibi a indiqué que la DGM se doit de maintenir son avance technologique connue et reconnue dans la région. Des projets de développement technologique sont menés régulièrement en collaboration avec les différents partenaires pour suivre l’évolution technologique dans le domaine de la météorologie.
M. Sahibi n’a pas manqué de rappeler que la technologie est le meilleur moyen pour prévoir et anticiper les catastrophes naturelles. Elle est par conséquent le meilleur outil pour diminuer les effets du réchauffement continu de la planète.
Dans ce cadre, M. Sahbi a rappelé l’initiative lancée dernièrement par l’OMM « Alerte Précoce pour Tous » qui donne le droit à tout citoyen du monde de disposer d’une information fiable et à temps pour anticiper les phénomènes climatologiques extrêmes. M. Sahibi a également mentionné le travail d’anticipation et de prévision effectué par la DGM auprès des territoires au Maroc.
Après avoir présenté les sites web officiels et institutionnels de la DGM sur la météo et la vigilance et notamment le site dédié à l’industrie de l’aéronautique, M. Sahibi a mentionné que des visites sont régulièrement organisées à la DGM dans une perspective pédagogique pour des élèves, étudiants, chercheurs et certains professionnels afin de les sensibiliser sur le réchauffement climatique et les meilleures pratiques à avoir au quotidien pour lutter contre ce fléau planétaire.
Par l’entremise de ces campagnes de sensibilisation, la DGM entend éveiller les consciences au Maroc au sujet du changement climatique car ses dangers sont bien réels non seulement sur l’économie mais aussi sur la santé, et les données climatologiques concernant la sécheresse et le défaut pluviométrique le confirment.
M. Sahibi a rappelé que l’économie bas carbone est l’économie du futur. Les pays qui ne suivront pas ce modèle de développement seront amenés à rester en marge de l’évolution du monde. De ce fait, M. Sahibi préconise que la problématique du changement climatique soit intégrée dans toutes les stratégies sectorielles. Il préconise également une prise de conscience du citoyen afin qu’il adopte de bonnes pratiques au quotidien comme l’utilisation rationnelle de l’eau et l’électricité, le déplacement de manière durable…etc.
Pour finir, M. Sahibi a indiqué que la DGM développe une nouvelle stratégie à l’horizon 2035 dont l’objectif est d’atteindre le même niveau de développement que les pays du sud de la méditerranée en termes d’infrastructures et de services.
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