Etant le premier et seul pays d'Afrique à disposer du train à grande vitesse, le Maroc ambitionne à développer cet atout en étendant la ligne jusqu'à Agadir, tout en passant par Marrakech. 

La ligne grande vitesse, dont l'importance se traduit à travers le développement qualitatif des service publics, atteint les 390 km, de Casablanaca - Marrakech en plus de 239 km pour atteindre Agadir. 

Le directeur général de l'ONCF, Rabie Khalie annonce à la 11ème édition du congrès mondial de l'union internationale des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse à Marrakech, et conformément aux hautes directives de sa majesté le roi Mohammed 6 sur la nécessité d'étendre le réseau ferroviaire vers le Sud, l'ONCF se livre à la réalisation de toutes les études fondamentales d'une ligne à grande vitesse, dédié au transport de voyageurs et de marchandises, reliant Marrakech et Agadir. 

Rabie Khalie déclare également que "grâce au prolongement de ces deux lignes sur l'axe atlantique, le réseau national à grande vitesse couvrira cinq grandes régions qui se distinguent par leur dynamisme et leur poids économique et social, ainsi que par la densité des flux quotidiens qui les animent".

En plus du grand financement du projet, ce dernier implique entre 6 et 7 ans de travail.

Mais ce n'est pas pour autant que le process de fabrication des trains ne soit pas lancé.

Le DG de l'ONCF précise, " nous considérons que nos besoins ont atteint une taille critique qui dépassant les 100 trains. Cette taille critique intéressera certainement un ou deux constructeurs qui s'installeront au Maroc pour répondre à nos besoins. Un taux d'intégration qui démarrera à 10% pour le premier train, pour finir à plus de 60% pour le dernier train". 

Ainsi, l'ONCF lancera un appel d'offre dans un mois, pour sélectionner un ou deux constructeurs qui vont construire entre 100 et 150 trains à l'horizon 2030.