À l’heure où le stress est devenu un compagnon de route aussi fidèle que le café noir du matin, l’idée d’un thérapeute dispo 24h/24 dans ton téléphone ne paraît plus si farfelue.

C’est ce que propose Therabot, une IA thérapeute créée par des chercheurs américains. Attention, ce n’est pas une appli sortie de nulle part.

Non, cette fois, c’est du sérieux, validé, calibré, presque bienveillant. Et ça arrive pile au moment où le Maroc, lui aussi, se penche (enfin !) sur la santé mentale.

Therabot, c’est un chatbot entraîné pendant six ans avec des vraies conversations thérapeutiques.

Son but ? Soulager ceux qui souffrent d’anxiété, de troubles alimentaires ou de dépression, sans remplacer les humains, mais en attendant qu’ils soient dispo.

Car même si on ouvrait dix fois plus de cabinets psy, il n’y aurait pas assez de monde pour répondre à la demande. Et parfois, à 2h du matin, on a besoin de parler, point.

Le projet est encore en phase clinique, pas encore dispo sur ton store, mais il promet un accompagnement éthique, sans pression commerciale ni algorithmes qui te caressent dans le sens de l’angoisse.

Au Maroc, on commence doucement à s’ouvrir au sujet. Le ministère de la Santé planche sur une stratégie nationale de santé mentale. Bonne nouvelle.

Mais sur le terrain, peu de psys, beaucoup de tabous, et des jeunes (et moins jeunes) qui vont chercher ailleurs du réconfort. On connaît tous un cousin qui a “parlé à ChatGPT juste pour vider son sac”. Pas idéal, mais mieux que rien.

Et si demain, un Therabot version marocanisée débarquait ? Utopie ? Peut-être pas.

Avec les bons garde-fous, ça pourrait devenir un vrai soutien pour ceux qui n’osent pas, ou n’ont pas accès à une aide réelle.

Ce genre d’outil soulève plein de questions : la confidentialité, les dérives commerciales, les crises graves… Mais dans un monde où les burnouts s’installent plus vite que la fibre dans certains quartiers, ces IA bienveillantes pourraient jouer un rôle.

Si elles sont encadrées, pensées pour aider, et pas juste pour collecter nos données émotionnelles.

Alors, ready à papoter avec un psy virtuel ? Ou tu préfères encore le bon vieux café avec ton pote qui écoute mal mais t’offre la note ? À toi de choisir.