Hollywood n’en revient pas : Tilly Norwood, la dernière création du studio Xicoia, est présentée comme « la prochaine Scarlett Johansson ou Natalie Portman ». Le hic ? Elle n’a jamais existé.

Pas de casting, pas de répétitions, pas de café à la machine à côté du plateau… juste une IA qui compile des visages, des expressions et des mimiques pour fabriquer un visage de star.

La nouvelle a provoqué une vague d’indignation parmi les acteurs, comme Melissa Barrera ou Mara Wilson, qui crient au scandale. « Honte à ces gens ! », s’exclame Wilson.

Les critiques dénoncent un véritable vol d’identité, arguant que des centaines de jeunes femmes ont été utilisées pour alimenter l’algorithme qui a « créé » Tilly. Oui, ça fait un peu Black Mirror version tapis rouge…

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Bien sûr, le web s’est enflammé. Lukas Gage de The White Lotus s’amuse : Tilly serait « un cauchemar pour travailler », toujours « en retard » et incapable de se positionner correctement.

Du côté du studio Xicoia, la fondatrice Eline Van der Velden défend sa protégée virtuelle

 « Ce n’est pas un remplacement d’humain, c’est une œuvre créative », explique-t-elle.

Elle compare Tilly aux marionnettes ou aux effets spéciaux : un outil pour explorer de nouvelles formes d’expression artistique, sans menacer les acteurs réels… enfin, c’est ce qu’elle dit.

Alors, Tilly Norwood est-elle le futur de Hollywood ou un cauchemar juridique en puissance ? Les agences se bousculent déjà pour la représenter, et des films 100% IA devraient sortir dès 2026.

On peut s’attendre à une nouvelle génération de « fake artists » qui font parler d’eux sans jamais respirer.

Moralité : dans ce monde où l’IA commence à jouer des Oscars, mieux vaut sourire, prendre son popcorn et se rappeler que ce qui est insolite aujourd’hui, c’est ce qu’on racontera demain au café.