Plus de 200 milliards de dirhams d’investissements en 25 ans, dont plus de 50 % dans l’hébergement, sans compter les efforts majeurs dans l’aérien (renforcement de la flotte de la RAM et projets structurants de l’ONDA)

Des infrastructures touristiques clés dans la réussite de la candidature à l’accueil de la Coupe du Monde 2030
 

Depuis son intronisation, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a insufflé une dynamique ambitieuse au développement du tourisme national, en plaçant ce secteur au cœur de la stratégie économique et sociale du Royaume. Six grandes initiatives structurantes ont marqué cette évolution : la Vision 2010, la Vision 2020, la création du Fonds spécial Covid-19, le soutien à l’image du Royaume à travers la Coupe du Monde 2022, la mise en œuvre d’une nouvelle feuille de route pour 2030, et la mobilisation nationale autour de l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030. 

Ces orientations royales ont permis une transformation profonde et durable du secteur, traduite par six indicateurs clés de performance : les arrivées touristiques ont été multipliées par 4, les recettes en devises par 5, la capacité d’hébergement par près de 6, les emplois directs par 6, les investissements cumulés ont dépassé 200 milliards de dirhams, et les infrastructures touristiques ont fortement contribué à la réussite de la candidature du Maroc pour accueillir le Mondial 2030. Ce bilan exceptionnel témoigne de la clairvoyance de la vision royale et de son impact structurant sur le rayonnement du Maroc à l’échelle internationale.

Lancée en janvier 2001 à Marrakech, la Vision 2010 a marqué un tournant stratégique pour faire du Maroc une destination touristique de référence à l’échelle mondiale. Cette feuille de route ambitieuse visait à attirer 10 millions de touristes à l’horizon 2010, dont 7 millions de visiteurs étrangers, à porter la capacité d’accueil touristique à 230 000 lits en ajoutant 160 000 unités nouvelles, et à former plus de 70 000 professionnels qualifiés dans les métiers du tourisme et de l’hôtellerie. Reposant sur une collaboration étroite entre les secteurs public et privé, la Vision 2010 s’inscrivait dans une logique de développement durable, intégré et structurant.

Les résultats obtenus à l’issue de la décennie ont été notables à l’échelle nationale. En 2010, le Maroc a accueilli près de 9,3 millions de touristes, atteignant ainsi 94 % de l’objectif fixé. La capacité hôtelière s’est fortement renforcée, franchissant le seuil des 175 000 lits. En parallèle, les recettes touristiques ont connu une croissance soutenue, atteignant 56 milliards de dirhams. Le secteur a généré plusieurs centaines de milliers d’emplois directs et indirects, contribuant au dynamisme économique des régions touristiques. L’appareil de formation professionnelle s’est également structuré, assurant une montée en compétences des acteurs du secteur.

La Vision 2010 a ainsi amorcé une transformation en profondeur du paysage touristique marocain. Elle a permis de moderniser le cadre institutionnel, d'encourager les investissements privés, de diversifier l’offre et d’améliorer l’accessibilité aérienne grâce à la libéralisation du ciel. Elle a également contribué à rehausser la qualité des services et à positionner la marque Maroc à l’international. Cette dynamique a jeté les bases des stratégies futures, notamment la Vision 2020, et a consolidé le tourisme comme pilier fondamental du développement économique et social du Royaume.

Lancée en novembre 2010, la Vision 2020 marque une continuité ambitieuse dans la stratégie touristique du Maroc, en capitalisant sur les acquis de la Vision 2010. Elle vise à doubler la taille du secteur à l’horizon 2020, à travers une politique d’aménagement territorial structurée autour de huit grandes régions. Chacune est pensée pour valoriser ses atouts géographiques, culturels et économiques, afin d’offrir une expérience touristique riche et différenciée. Cette approche territoriale repose sur quatre piliers fondamentaux : l’authenticité, la diversité, la qualité et la durabilité. Elle encourage la valorisation des patrimoines locaux, le renforcement des compétences professionnelles, la culture du service et la création d’une offre touristique compétitive et respectueuse de l’environnement.

L’un des axes majeurs de cette stratégie repose sur l’engagement pour un tourisme durable. Il se traduit par la préservation des ressources naturelles, la gestion raisonnée des territoires et le développement de l’écotourisme. Le Maroc a d’ailleurs présidé, de 2013 à 2015, le comité de pilotage du Partenariat mondial pour le tourisme durable, positionnant ainsi le Royaume comme un acteur engagé à l’échelle internationale. La Vision 2020 intègre également une dimension inclusive, en soutenant l’émergence de nouveaux pôles touristiques, en renforçant l’attractivité des zones rurales et en impliquant davantage les populations locales. Par l’amélioration des infrastructures, l’accessibilité et la montée en qualité des services, elle ambitionne de faire du tourisme un moteur de développement territorial équitable et durable, consolidant la place du Maroc parmi les destinations mondiales les plus performantes.

À l’initiative du roi Mohammed VI, le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19 a été créé afin de soutenir les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, dont le tourisme. Mobilisant près de 37 milliards de dirhams, ce fonds a permis d’apporter un soutien direct au personnel touristique. Parmi les mesures phares, une indemnité mensuelle de 2000 dirhams a été versée aux salariés affiliés à la CNSS, travaillant dans des établissements touristiques temporairement fermés. Cette aide a joué un rôle crucial en préservant les revenus de milliers de travailleurs, assurant ainsi une stabilité sociale et financière durant les mois les plus difficiles de la pandémie.

Parallèlement, un plan d’urgence doté de 2 milliards de dirhams a été lancé pour accompagner les établissements touristiques. Ce dispositif global comprenait des mesures sociales, financières et fiscales destinées à alléger les charges des entreprises, telles que la prise en charge partielle des cotisations sociales, le report des échéances fiscales, et un accès facilité à des crédits garantis par l’État. Une subvention spécifique a aussi été dédiée à la restauration, la modernisation et la relance des infrastructures touristiques, garantissant ainsi la pérennité du secteur et préparant efficacement sa reprise après la crise.

La performance historique des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 a déclenché un phénomène mondial d’engouement autour du Maroc. Grâce à leur parcours jusqu’en demi-finale, une première pour un pays africain et arabe, le Royaume a bénéficié d’une visibilité sans précédent. Les recherches Google liées au Maroc sont passées de 500 000 par an à plus de 13 millions en un seul mois, concentrant ainsi l’équivalent de 26 années de visibilité numérique. Cet impact médiatique massif a contribué à rehausser l’image du pays à l’échelle internationale, renforçant sa notoriété en tant que destination culturelle, sportive et touristique.

Ce succès sportif s’appuie sur un investissement structurant : le Centre Mohammed VI de Football. Inauguré en 2019 à Salé, ce centre de formation ultramoderne a permis l’émergence d’une génération de talents marocains qui ont marqué la compétition mondiale. Parmi les figures issues de cette académie figurent Azzedine Ounahi, Nayef Aguerd, Yahia Attiat-Allah ou encore Bilal El Khannouss. Grâce à une approche professionnelle de la détection et de la préparation des jeunes, ce centre a hissé le niveau du football marocain tout en projetant une image d’excellence, de discipline et de modernité.

Les retombées touristiques ont été spectaculaires. En 2024, le Maroc a enregistré 17,4 millions de visiteurs, un record absolu, avec des prévisions optimistes qui tablent sur 21 millions de touristes en 2025. L’engouement international pour la destination Maroc, alimenté par la visibilité médiatique du Mondial, a été amplifié par les campagnes de promotion de l’ONMT et l’ouverture de nouvelles dessertes aériennes. Le sport s’est ainsi imposé comme un moteur puissant de relance, positionnant durablement le Royaume comme un acteur majeur du tourisme mondial.

La nouvelle feuille de route du tourisme au Maroc ambitionne d’atteindre 26 millions de visiteurs à l’horizon 2030, consolidant ainsi la position du pays parmi les grandes destinations touristiques mondiales. Ce plan ambitieux s’appuie sur des résultats déjà remarquables, avec 17,5 millions de touristes accueillis en 2024 — un chiffre initialement prévu pour 2026. La dynamique se poursuit avec des prévisions de 21 millions de visiteurs en 2025, et près de 24 millions attendus en 2026, témoignant de l’attractivité croissante et de la confiance renouvelée dans ce secteur stratégique.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité et en parfaite conformité avec la vision de Sa Majesté le roi Mohammed VI, qui, depuis son intronisation, a placé le tourisme au cœur des priorités économiques nationales. Dès les premières Assises du tourisme à Marrakech en 2001 et le lancement de la Vision 2010, le souverain a donné une impulsion forte visant à structurer et moderniser ce secteur. Son engagement constant a favorisé la mobilisation des acteurs publics et privés, faisant du tourisme un levier incontournable de développement durable, de création d’emplois et de rayonnement international.

La réussite actuelle repose sur une stratégie intégrée qui vise à diversifier l’offre touristique, moderniser les infrastructures, et valoriser le riche patrimoine culturel et naturel du Royaume. L’amélioration des capacités d’accueil, le développement des liaisons aériennes, la digitalisation des services, ainsi que l’accent mis sur la qualité d’accueil renforcent la compétitivité du Maroc à l’international. Par ailleurs, l’intégration des principes de durabilité et d’inclusion sociale assure une croissance responsable, bénéfique pour toutes les parties prenantes.

Ainsi, fidèle à la vision royale affirmée depuis 2001, le secteur du tourisme est devenu un pilier majeur de l’économie marocaine. L’engagement permanent du roi Mohammed VI, conjugué à la mobilisation collective des différents acteurs, permet au Maroc de se projeter avec confiance vers un avenir où le tourisme jouera un rôle central dans la prospérité économique et le rayonnement mondial du pays.

La candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde 2030, portée par une vision ambitieuse et un engagement personnel du roi Mohammed VI, constitue un véritable catalyseur pour le développement économique et touristique du pays. Cette initiative royale, qui bénéficie d’une grande crédibilité à l’échelle internationale, a permis d’attirer d’importants investissements directs étrangers et nationaux, accélérant la modernisation des infrastructures et dynamisant l’ensemble du secteur touristique. Selon les estimations, l’événement pourrait générer entre 10 et 12 milliards de dollars de retombées économiques directes, avec un impact structurant sur les recettes liées aux droits de diffusion, au sponsoring, et à l’accueil des visiteurs. 

Au cœur de cette dynamique, un plan d’investissement de plusieurs milliards d’euros est dédié au secteur touristique pour répondre à l’afflux anticipé de visiteurs. Plus de 4,7 milliards d’euros sont mobilisés, avec notamment 2,5 milliards destinés à augmenter la capacité hôtelière de 25 %, soit environ 100 000 lits supplémentaires, afin d’atteindre une capacité capable d’accueillir près de 26 millions de touristes d’ici 2030 . Ce plan s’accompagne d’une politique incitative ciblée pour encourager les investissements privés, avec des mesures fiscales attractives qui renforcent la compétitivité du pays sur la scène mondiale.

En parallèle des investissements dans l’hôtellerie, de vastes chantiers d’infrastructures ont été lancés pour préparer l’accueil de la compétition et moderniser le réseau logistique national. Le développement des aéroports est au cœur des priorités, avec la modernisation des plateformes internationales telles que celles de Casablanca Mohammed V, Marrakech Menara, Agadir Al-Massira et Tanger Ibn Battouta, visant à augmenter leur capacité et à fluidifier le trafic aérien. Le réseau ferroviaire à grande vitesse (TGV), déjà opérationnel entre Tanger et Casablanca, est en cours d’extension pour connecter davantage de villes hôtes potentielles, assurant ainsi une mobilité rapide et efficace entre les sites du Mondial. De nouveaux stades conformes aux standards internationaux sont également en construction ou en rénovation dans plusieurs villes marocaines, répondant aux exigences de la FIFA et offrant des équipements sportifs modernes et multifonctionnels.

Cette synergie entre vision royale, développement touristique et modernisation des infrastructures illustre la capacité du Maroc à se positionner non seulement comme un hôte de premier plan pour la Coupe du Monde 2030, mais aussi comme une destination attractive et durable à long terme. Elle traduit une stratégie globale qui dépasse l’événement sportif pour engendrer un impact économique, social et territorial profond, consolidant ainsi la place du Royaume sur l’échiquier international.