La Brigade régionale de la police judiciaire de Fès, en collaboration avec la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), a mené une opération choc les 30 et 31 janvier, mettant en lumière un réseau criminel opérant dans les coulisses du secteur médical. Les 30 arrestations comprennent des individus aux rôles variés, de professionnels de la santé à des intermédiaires sans scrupules.

Les enquêteurs ont découvert que certains des individus appréhendés étaient impliqués dans la vente illégale de nouveau-nés. Ils agissaient en complicité avec des mères célibataires, recevant de l'argent en échange de la remise des bébés à des familles souhaitant adopter. Ces révélations glaçantes soulignent l'ampleur choquante de la criminalité impliquant des êtres innocents.

Outre le trafic de bébés, d'autres activités criminelles ont été exposées au grand jour. Certains mis en cause auraient exercé du chantage envers les patients et leurs familles, obtenant des avantages en échange de rendez-vous médicaux ou de services de santé publique. D'autres étaient liés à des actes illégaux tels que l'intermédiation dans des avortements, la délivrance de certificats médicaux falsifiés et l'usurpation de fonctions régies par la loi.

Les perquisitions aux domiciles des agents de sécurité ont révélé des stocks de médicaments délivrés uniquement sur ordonnance, des fournitures médicales détournées, et des sommes d'argent. Ces découvertes renforcent l'idée d'un réseau criminel complexe et étendu, agissant au mépris des lois et de l'éthique médicale.

L'ensemble des individus impliqués a été placé en garde à vue, sous la supervision du parquet compétent, pour faire la lumière sur l'étendue de leurs actes criminels et identifier d'éventuelles ramifications. Cette révélation choquante souligne la nécessité d'une vigilance accrue dans le secteur médical pour garantir la sécurité des patients et la légitimité des pratiques médicales.