Cette ambition s’explique par une réalité incontournable :
La demande énergétique du continent africain devrait doubler d’ici 2040.
Le Maroc, grâce à son réseau électrique interconnecté et à sa stabilité politique, veut se positionner comme la plateforme logistique et technologique de cette transformation.
Les vastes projets solaires du Sud, les parcs éoliens de Tarfaya ou Tanger, et la montée en puissance du stockage énergétique sont autant d’atouts qui placent le pays dans une trajectoire ascendante.
Le Maroc, grâce à son réseau électrique interconnecté et à sa stabilité politique, veut se positionner comme la plateforme logistique et technologique de cette transformation.
Les vastes projets solaires du Sud, les parcs éoliens de Tarfaya ou Tanger, et la montée en puissance du stockage énergétique sont autant d’atouts qui placent le pays dans une trajectoire ascendante.
Le Royaume possède déjà une avance significative.
Plus de 37 % de sa capacité électrique installée provient des énergies renouvelables; un chiffre appelé à dépasser les 50 % avant 2030 ; et cette progression s’accompagne d’une baisse progressive du coût du kilowatt produit.
Ce positionnement fait du Maroc une exception dans la région, où de nombreux pays restent fortement dépendants des énergies fossiles.
Ce contraste donne au Maroc un avantage stratégique notable ; il peut offrir à ses partenaires africains une énergie plus propre, plus stable et, potentiellement, moins chère.
Ce positionnement fait du Maroc une exception dans la région, où de nombreux pays restent fortement dépendants des énergies fossiles.
Ce contraste donne au Maroc un avantage stratégique notable ; il peut offrir à ses partenaires africains une énergie plus propre, plus stable et, potentiellement, moins chère.
Au-delà de l’électricité, l’un des axes les plus ambitieux reste l’hydrogène vert.
Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel, d’un potentiel éolien rare, et d’une proximité géographique directe avec l’Europe. Ces trois éléments en font l’un des territoires les mieux placés au monde pour produire un hydrogène à grande échelle.
Plusieurs protocoles d’accord ont déjà été signés avec des consortiums internationaux, et les premières unités industrielles pilotes montrent que la vision devient progressivement réalité.
L’hydrogène vert n’est pas seulement une opportunité économique ; il représente aussi un futur levier d’exportation technologique et d’intégration industrielle.
Plusieurs protocoles d’accord ont déjà été signés avec des consortiums internationaux, et les premières unités industrielles pilotes montrent que la vision devient progressivement réalité.
L’hydrogène vert n’est pas seulement une opportunité économique ; il représente aussi un futur levier d’exportation technologique et d’intégration industrielle.
Pour devenir un hub continental, le Maroc doit toutefois relever trois défis majeurs.
Le premier concerne la capacité de stockage. Les énergies renouvelables sont intermittentes, et leur exportation nécessite une infrastructure capable de stabiliser l’offre.
Des projets d’hydropompage et de batteries de grande capacité sont déjà en cours, mais il faudra accélérer pour tenir les objectifs de 2030. Ce point est crucial ; un hub énergétique doit être capable de fournir une énergie constante, même lorsque la production baisse.
Des projets d’hydropompage et de batteries de grande capacité sont déjà en cours, mais il faudra accélérer pour tenir les objectifs de 2030. Ce point est crucial ; un hub énergétique doit être capable de fournir une énergie constante, même lorsque la production baisse.
Le deuxième défi est d’ordre géopolitique et logistique.
Le Maroc veut devenir une porte énergétique entre l’Afrique et l’Europe. Cela suppose de développer davantage de liaisons électriques régionales, notamment vers la Mauritanie et le Sénégal, tout en renforçant les capacités des interconnexions existantes avec l’Espagne et le Portugal.
Cette intégration régionale est indispensable ; sans elle, le Maroc resterait un producteur performant, mais pas un véritable hub continental.
Cette intégration régionale est indispensable ; sans elle, le Maroc resterait un producteur performant, mais pas un véritable hub continental.
Le troisième défi concerne l’industrialisation locale.
Produire de l’énergie ne suffit pas : elle doit alimenter un tissu économique capable de la transformer en valeur ajoutée.
Le Maroc investit massivement dans la mobilité électrique, les batteries, et les composants solaires ; l’idée étant de développer des chaînes de valeur complètes plutôt que de se limiter à l’export d’électricité brute.
Cette stratégie s’inscrit dans une logique de souveraineté ; elle vise à éviter le piège classique où les ressources africaines bénéficient davantage aux importateurs qu’aux producteurs.
Le Maroc investit massivement dans la mobilité électrique, les batteries, et les composants solaires ; l’idée étant de développer des chaînes de valeur complètes plutôt que de se limiter à l’export d’électricité brute.
Cette stratégie s’inscrit dans une logique de souveraineté ; elle vise à éviter le piège classique où les ressources africaines bénéficient davantage aux importateurs qu’aux producteurs.
Le Maroc développe aussi une coopération énergétique innovante avec plusieurs pays africains.
L’objectif n’est pas seulement d’exporter de l’électricité, mais aussi de partager des technologies, former des ingénieurs, et créer des projets conjoints notamment dans le solaire sahélien, l’éolien côtier, et les mini-réseaux ruraux.
En 2025, une partie du savoir-faire marocain en ingénierie électrique est déjà utilisée au Rwanda, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Cette stratégie de coopération renforce la position du Maroc ; elle en fait un acteur crédible, respecté et demandé.
En 2025, une partie du savoir-faire marocain en ingénierie électrique est déjà utilisée au Rwanda, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Cette stratégie de coopération renforce la position du Maroc ; elle en fait un acteur crédible, respecté et demandé.
Le Maroc peut devenir un hub énergétique continental d’ici 2030, mais seulement s’il réussit une transition fondamentale :
Passer d’un modèle centré sur les infrastructures à un modèle fondé sur la masse critique masse critique de projets, de compétences, d’exportations, et de partenariats.
Le pays possède les ressources naturelles, la stabilité, la vision politique et la géographie nécessaires pour y parvenir. Ce qu’il reste à construire, c’est la capacité à agréger ces éléments dans une architecture régionale cohérente.
Le pays possède les ressources naturelles, la stabilité, la vision politique et la géographie nécessaires pour y parvenir. Ce qu’il reste à construire, c’est la capacité à agréger ces éléments dans une architecture régionale cohérente.
En 2025, le Maroc n’est pas encore un hub énergétique africain.
Mais il en possède les fondations, les ambitions et les premières réussites concrètes.
S’il maintient son rythme, accélère son intégration régionale et consolide sa stratégie hydrogène, il pourrait devenir, d’ici la fin de la décennie, l’un des pôles énergétiques les plus influents du continent et un acteur clé de la transition verte en Afrique.
S’il maintient son rythme, accélère son intégration régionale et consolide sa stratégie hydrogène, il pourrait devenir, d’ici la fin de la décennie, l’un des pôles énergétiques les plus influents du continent et un acteur clé de la transition verte en Afrique.












L'accueil

















