Présidée par Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire du Maroc, et son homologue panaméen, cette rencontre a permis de poser les bases d’une collaboration stratégique visant à renforcer le tourisme entre les deux pays.

Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large du Maroc, qui cherche à diversifier ses marchés touristiques en ciblant des régions moins explorées, comme l’Amérique centrale. De son côté, le Panama voit en cette coopération une opportunité de promouvoir ses attraits auprès des touristes marocains et africains.

Le secteur touristique, gravement affecté par la pandémie de Covid-19, joue un rôle clé dans les économies des deux pays. Pour le Maroc, il représente environ 7 % du PIB et constitue une source importante de devises étrangères. Ce partenariat pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour attirer des visiteurs panaméens, tout en incitant les Marocains à découvrir les richesses naturelles et culturelles du Panama, comme le célèbre canal ou les plages paradisiaques.

Au-delà de l’économie, cette coopération vise à renforcer les échanges culturels. Les deux pays partagent une histoire riche et diversifiée, et ce partenariat pourrait permettre de rapprocher leurs populations à travers des initiatives communes, telles que des festivals ou des événements culturels.

D’autres pays émergents, comme l’Afrique du Sud ou le Brésil, ont également misé sur des accords bilatéraux pour développer leur tourisme. Ces initiatives ont souvent permis de stimuler les flux de visiteurs, mais elles nécessitent des efforts constants en matière de promotion et d’infrastructures.

Ce partenariat entre le Maroc et le Panama marque une étape importante pour diversifier les marchés touristiques et renforcer les liens économiques et culturels. À court terme, il pourrait générer une augmentation des flux touristiques. À long terme, il reste à voir si cette coopération pourra se maintenir face aux défis logistiques et économiques.