Une décision audacieuse, mais mesurée avec des risques maîtrisés, mais à surveiller
La décision de Bank Al-Maghrib (BAM) de réduire son taux directeur de 25 points de base à 2,25 % a pris de court de nombreux observateurs économiques. Alors que le consensus anticipait un maintien des taux, cette annonce marque la troisième baisse depuis juin dernier. Mais quelles sont les motivations derrière cette décision, et quels en seront les impacts sur l’économie marocaine ?
Une inflation sous contrôle, un contexte incertain
L’élément clé justifiant cette baisse réside dans l’évolution de l’inflation, qui s’est fortement atténuée en 2024 pour atteindre 0,9 % en moyenne. BAM prévoit cependant une légère remontée à 2 %, un niveau jugé encore maîtrisé. Cette stabilisation des prix a offert à la banque centrale une marge de manœuvre pour stimuler l’économie sans craindre une flambée inflationniste.
Au-delà de l’inflation, BAM a également pris en compte les dynamiques de croissance. La reprise des secteurs non agricoles, notamment grâce aux investissements en infrastructures, est un signal encourageant. Cependant, l’agriculture reste fragile, dépendante de conditions climatiques encore incertaines.
Un soutien direct au crédit et à l’investissement
Cette baisse des taux vise principalement à faciliter l’accès au crédit pour les entreprises et les ménages. En abaissant son taux directeur :
Les banques pourront prêter à des taux plus attractifs, favorisant ainsi l’investissement privé et la consommation.
Les PME et TPE, souvent confrontées à des coûts de financement élevés, devraient bénéficier de meilleures conditions pour leurs projets.
BAM mise ainsi sur un effet d’entraînement pour renforcer l’activité économique, en particulier à un moment où l’emploi peine à se redresser. En 2024, le taux de chômage a atteint 13,3 %, une situation qui incite la banque centrale à adopter une posture plus accommodante.
Toutefois, cette décision n’est pas sans risques. Un taux d’intérêt plus bas peut entraîner :
Un endettement excessif des ménages et des entreprises.
Une pression sur le dirham si les investisseurs privilégient des placements en devises étrangères.
Un éventuel retour de l’inflation si la demande intérieure s’emballe.
BAM a d’ailleurs insisté sur son suivi rigoureux de la conjoncture, précisant que ses futures décisions dépendront de l’évolution des données économiques.
La baisse du taux directeur traduit une volonté de relancer l’économie tout en maintenant un cadre de stabilité monétaire. Bank Al-Maghrib joue sur un équilibre délicat : soutenir la croissance sans compromettre la maîtrise des prix. Si cette approche porte ses fruits, elle pourrait stimuler l’investissement et la création d’emplois, éléments essentiels pour assurer une reprise économique durable.
Une inflation sous contrôle, un contexte incertain
L’élément clé justifiant cette baisse réside dans l’évolution de l’inflation, qui s’est fortement atténuée en 2024 pour atteindre 0,9 % en moyenne. BAM prévoit cependant une légère remontée à 2 %, un niveau jugé encore maîtrisé. Cette stabilisation des prix a offert à la banque centrale une marge de manœuvre pour stimuler l’économie sans craindre une flambée inflationniste.
Au-delà de l’inflation, BAM a également pris en compte les dynamiques de croissance. La reprise des secteurs non agricoles, notamment grâce aux investissements en infrastructures, est un signal encourageant. Cependant, l’agriculture reste fragile, dépendante de conditions climatiques encore incertaines.
Un soutien direct au crédit et à l’investissement
Cette baisse des taux vise principalement à faciliter l’accès au crédit pour les entreprises et les ménages. En abaissant son taux directeur :
Les banques pourront prêter à des taux plus attractifs, favorisant ainsi l’investissement privé et la consommation.
Les PME et TPE, souvent confrontées à des coûts de financement élevés, devraient bénéficier de meilleures conditions pour leurs projets.
BAM mise ainsi sur un effet d’entraînement pour renforcer l’activité économique, en particulier à un moment où l’emploi peine à se redresser. En 2024, le taux de chômage a atteint 13,3 %, une situation qui incite la banque centrale à adopter une posture plus accommodante.
Toutefois, cette décision n’est pas sans risques. Un taux d’intérêt plus bas peut entraîner :
Un endettement excessif des ménages et des entreprises.
Une pression sur le dirham si les investisseurs privilégient des placements en devises étrangères.
Un éventuel retour de l’inflation si la demande intérieure s’emballe.
BAM a d’ailleurs insisté sur son suivi rigoureux de la conjoncture, précisant que ses futures décisions dépendront de l’évolution des données économiques.
La baisse du taux directeur traduit une volonté de relancer l’économie tout en maintenant un cadre de stabilité monétaire. Bank Al-Maghrib joue sur un équilibre délicat : soutenir la croissance sans compromettre la maîtrise des prix. Si cette approche porte ses fruits, elle pourrait stimuler l’investissement et la création d’emplois, éléments essentiels pour assurer une reprise économique durable.












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