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Maroc-États-Unis : une alliance consolidée sur fond de rivalités régionales
Le président américain Donald J. Trump a annoncé l’imposition de nouveaux droits de douane sur sept pays, dont trois nations arabes : l’Algérie, la Libye et la Tunisie. Cette décision, qui prendra effet le 1er août prochain, a surpris la communauté internationale et relance le débat sur la politique commerciale américaine et ses répercussions géopolitiques, notamment au Maghreb.
Les tarifs annoncés par l’administration Trump sont particulièrement sévères : 30 % sur les exportations de l’Algérie et de la Libye et 15% sur celles de la Tunisie vers les États-Unis. Selon la Maison-Blanche, cette mesure vise à « protéger l’industrie américaine et à rétablir des échanges commerciaux plus équitables ». Cependant, ce choix n’est pas anodin : il cible des économies fragilisées, déjà confrontées à des défis internes majeurs, tout en épargnant le Maroc, voisin direct et rival diplomatique de l’Algérie.
L’exclusion du Maroc de la liste des pays sanctionnés souligne la relation privilégiée qu’entretient Rabat avec Washington. Depuis des décennies, le Maroc a su renforcer ses liens stratégiques avec les États-Unis, tant sur le plan économique que sécuritaire. L’accord de libre-échange en vigueur depuis 2006, la coopération militaire et le soutien américain sur le dossier du Sahara témoignent de cette alliance solide. À l’inverse, l’Algérie, dont les relations avec les États-Unis restent distantes, subit aujourd’hui les conséquences de son isolement diplomatique.
Pour l’Algérie, la Libye et la Tunisie, ces droits de douane représentent un coup dur : la hausse des coûts d’exportation vers le marché américain risque de fragiliser davantage leurs économies, d’augmenter le chômage et de réduire leur attractivité auprès des investisseurs étrangers. Sur le plan diplomatique, cette décision pourrait renforcer le ressentiment envers les États-Unis et inciter ces pays à se tourner vers d’autres partenaires, comme la Chine ou la Russie.
D'autre part, pour le Maroc, cette exemption est une opportunité stratégique, elle confirme son statut d’allié fiable et de partenaire économique privilégié des États-Unis en Afrique du Nord. Rabat pourra ainsi consolider sa position de hub régional et attirer de nouveaux investissements, au moment où la rivalité avec Alger s’intensifie.
La décision du président Trump de cibler l’Algérie, la Libye et la Tunisie, tout en épargnant le Maroc, dépasse donc le simple cadre commercial. Elle s’inscrit dans une dynamique de recomposition des alliances au Maghreb, où le Royaume chérifien tire profit de sa diplomatie proactive. Cette nouvelle donne risque d’accentuer la fracture régionale et de consacrer le Maroc comme principal partenaire des États-Unis dans la région, au détriment de ses voisins.
Les tarifs annoncés par l’administration Trump sont particulièrement sévères : 30 % sur les exportations de l’Algérie et de la Libye et 15% sur celles de la Tunisie vers les États-Unis. Selon la Maison-Blanche, cette mesure vise à « protéger l’industrie américaine et à rétablir des échanges commerciaux plus équitables ». Cependant, ce choix n’est pas anodin : il cible des économies fragilisées, déjà confrontées à des défis internes majeurs, tout en épargnant le Maroc, voisin direct et rival diplomatique de l’Algérie.
L’exclusion du Maroc de la liste des pays sanctionnés souligne la relation privilégiée qu’entretient Rabat avec Washington. Depuis des décennies, le Maroc a su renforcer ses liens stratégiques avec les États-Unis, tant sur le plan économique que sécuritaire. L’accord de libre-échange en vigueur depuis 2006, la coopération militaire et le soutien américain sur le dossier du Sahara témoignent de cette alliance solide. À l’inverse, l’Algérie, dont les relations avec les États-Unis restent distantes, subit aujourd’hui les conséquences de son isolement diplomatique.
Pour l’Algérie, la Libye et la Tunisie, ces droits de douane représentent un coup dur : la hausse des coûts d’exportation vers le marché américain risque de fragiliser davantage leurs économies, d’augmenter le chômage et de réduire leur attractivité auprès des investisseurs étrangers. Sur le plan diplomatique, cette décision pourrait renforcer le ressentiment envers les États-Unis et inciter ces pays à se tourner vers d’autres partenaires, comme la Chine ou la Russie.
D'autre part, pour le Maroc, cette exemption est une opportunité stratégique, elle confirme son statut d’allié fiable et de partenaire économique privilégié des États-Unis en Afrique du Nord. Rabat pourra ainsi consolider sa position de hub régional et attirer de nouveaux investissements, au moment où la rivalité avec Alger s’intensifie.
La décision du président Trump de cibler l’Algérie, la Libye et la Tunisie, tout en épargnant le Maroc, dépasse donc le simple cadre commercial. Elle s’inscrit dans une dynamique de recomposition des alliances au Maghreb, où le Royaume chérifien tire profit de sa diplomatie proactive. Cette nouvelle donne risque d’accentuer la fracture régionale et de consacrer le Maroc comme principal partenaire des États-Unis dans la région, au détriment de ses voisins.












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