La plage de Rabat, joyau de la capitale marocaine, attire des milliers de visiteurs chaque week-end, surtout en cette période estivale. Pourtant, les infrastructures ne suivent pas. Avec seulement deux parkings disponibles, l'offre est largement insuffisante pour absorber le flux de voitures. Résultat : des files d'attente interminables, des conducteurs frustrés qui tournent en rond, et un chaos généralisé qui transforme une sortie détente en véritable épreuve.

Comment est-il possible qu'une ville comme Rabat, en pleine expansion touristique, n'ait pas anticipé ce besoin basique ? C'est une négligence flagrante qui pénalise non seulement les citoyens locaux, mais aussi les touristes étrangers, premiers ambassadeurs de notre pays.

Pire encore, ces parkings sont aux mains d'individus peu recommandables : des voyous et des clochards de la pire espèce qui imposent leurs lois. Ils rackettent les automobilistes, les agressent, et n'hésitent pas à user de menaces pour asseoir leur autorité. Ces gardiens autoproclamés transforment un service en business mafieux, sans aucun contrôle des autorités. Et quand il sont confrontés fermement, ils s'évadent de toutes responsabilités et s'inclinent devant la pression.

C'est inacceptable, et ça encourage la violence ! Le Maroc, qui aspire à briller sur la scène internationale, ne peut laisser prospérer de tels comportements qui rappellent les pires clichés sur la corruption et le désordre. À l'approche de grands événements sportifs comme la Coupe d'Afrique et la Coupe du Monde 2030, ces voyous risquent de décourager les visiteurs et de nuire à notre réputation.

Ces voyous ne se contentent pas de gérer les parkings de manière chaotique ; ils sont ouvertement agressifs, intimidant les conducteurs avec des gestes menaçants et des paroles violentes pour imposer leurs règles sans loi ni foi. Ils se comportent en véritables maîtres des lieux, dictant qui peut stationner et à quel prix, alors qu'ils n'ont absolument aucune autorité légale sur ces espaces.

Sans patente ni mandat officiel, ils opèrent dans l'illégalité la plus totale, transformant la plage de Rabat en zone de non-droit. Comment tolérer que des clochards de la pire espèce terrorisent les familles et les touristes ? À cinq ans de la Coupe du Monde 2030, où le Maroc co-organisera l'événement avec l'Espagne et le Portugal, et à la veille de la Coupe d'Afrique, il est impensable de laisser ces pratiques perdurer. Notre pays doit urgemment réformer ses infrastructures et éradiquer ces dysfonctionnements pour offrir une image moderne et accueillante au monde entier.

En conclusion, il est grand temps que les autorités de Rabat et du Maroc prennent des mesures concrètes : augmenter les places de parking, réguler leur gestion par des entités officielles et du personnel formé en vue de mettre fin à l'emprise de ces voyous agressifs et illégitimes. Sinon, la plage de Rabat risque de devenir synonyme de frustration plutôt que de plaisir. Pour un Maroc fier et prêt pour 2030, agissons maintenant !