Washington – Le Congrès américain a adopté la résolution H.RES.251, un texte hautement symbolique qui célèbre plus de deux siècles d’une relation diplomatique singulière entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique. Cette résolution souligne non seulement la profondeur historique de cette alliance, mais aussi son actualité stratégique sur les plans diplomatique, sécuritaire, économique et culturel.
La résolution rappelle un fait historique peu connu mais fondamental : le 1er décembre 1777, le Maroc fut le premier pays au monde à reconnaître l’indépendance des États-Unis. Ce geste visionnaire du sultan Mohammed III a jeté les bases d’une amitié qui perdure depuis 250 ans, faisant de la relation maroco-américaine l’une des plus anciennes relations diplomatiques continues de l’histoire des États-Unis.
Le texte du Congrès évoque également la signature du Traité de paix et d’amitié entre les deux nations en 1787, qui reste aujourd’hui encore la plus ancienne convention diplomatique en vigueur dans l’histoire américaine. Il rappelle aussi le don, en 1821, par le Maroc de la Légation américaine de Tanger – premier bien diplomatique des États-Unis à l’étranger – devenu un symbole vivant de cette amitié durable.
La résolution salue le rôle central du Maroc dans la protection de sa communauté juive et dans la promotion du dialogue interreligieux. Elle met en lumière les efforts du Royaume pour favoriser la tolérance et la coexistence pacifique entre confessions, un engagement qui confère à Rabat une stature particulière dans le monde musulman.
Autre point d’honneur du texte : l’apport de la communauté maroco-américaine à la société américaine. Le Congrès reconnaît la richesse culturelle et le dynamisme économique que cette diaspora insuffle aux États-Unis, renforçant ainsi les liens humains entre les deux peuples.
La résolution met l’accent sur la solidité du partenariat stratégique entre Rabat et Washington. Elle rappelle que le Maroc est à ce jour le seul pays africain lié aux États-Unis par un accord de libre-échange. Les domaines de coopération bilatérale s’étendent à la sécurité, avec des exercices militaires conjoints comme African Lion, ainsi qu’à la lutte contre le terrorisme.
Le rôle du Maroc dans les Accords d’Abraham et sa contribution à la stabilité régionale sont également salués. Le Congrès appelle à intensifier les échanges dans des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation ou la gestion des crises. Le texte soutient par ailleurs la position marocaine sur la question du Sahara et encourage la désignation du Polisario comme entité terroriste.
Enfin, la résolution soutient l’organisation en 2027 d’un événement commémoratif de grande envergure pour célébrer les 250 ans de relations bilatérales entre les deux nations. Une manière d’honorer le passé tout en traçant les contours d’un avenir partagé.
Avec cette résolution, le Congrès américain réaffirme l’importance stratégique du Maroc dans la région, tout en rendant hommage à une alliance séculaire fondée sur la confiance, la stabilité et la coopération. Un signal fort envoyé dans un contexte géopolitique en mutation, où le Maroc confirme son rôle de partenaire clé des États-Unis sur la scène africaine et moyen-orientale.
La résolution rappelle un fait historique peu connu mais fondamental : le 1er décembre 1777, le Maroc fut le premier pays au monde à reconnaître l’indépendance des États-Unis. Ce geste visionnaire du sultan Mohammed III a jeté les bases d’une amitié qui perdure depuis 250 ans, faisant de la relation maroco-américaine l’une des plus anciennes relations diplomatiques continues de l’histoire des États-Unis.
Le texte du Congrès évoque également la signature du Traité de paix et d’amitié entre les deux nations en 1787, qui reste aujourd’hui encore la plus ancienne convention diplomatique en vigueur dans l’histoire américaine. Il rappelle aussi le don, en 1821, par le Maroc de la Légation américaine de Tanger – premier bien diplomatique des États-Unis à l’étranger – devenu un symbole vivant de cette amitié durable.
La résolution salue le rôle central du Maroc dans la protection de sa communauté juive et dans la promotion du dialogue interreligieux. Elle met en lumière les efforts du Royaume pour favoriser la tolérance et la coexistence pacifique entre confessions, un engagement qui confère à Rabat une stature particulière dans le monde musulman.
Autre point d’honneur du texte : l’apport de la communauté maroco-américaine à la société américaine. Le Congrès reconnaît la richesse culturelle et le dynamisme économique que cette diaspora insuffle aux États-Unis, renforçant ainsi les liens humains entre les deux peuples.
La résolution met l’accent sur la solidité du partenariat stratégique entre Rabat et Washington. Elle rappelle que le Maroc est à ce jour le seul pays africain lié aux États-Unis par un accord de libre-échange. Les domaines de coopération bilatérale s’étendent à la sécurité, avec des exercices militaires conjoints comme African Lion, ainsi qu’à la lutte contre le terrorisme.
Le rôle du Maroc dans les Accords d’Abraham et sa contribution à la stabilité régionale sont également salués. Le Congrès appelle à intensifier les échanges dans des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation ou la gestion des crises. Le texte soutient par ailleurs la position marocaine sur la question du Sahara et encourage la désignation du Polisario comme entité terroriste.
Enfin, la résolution soutient l’organisation en 2027 d’un événement commémoratif de grande envergure pour célébrer les 250 ans de relations bilatérales entre les deux nations. Une manière d’honorer le passé tout en traçant les contours d’un avenir partagé.
Avec cette résolution, le Congrès américain réaffirme l’importance stratégique du Maroc dans la région, tout en rendant hommage à une alliance séculaire fondée sur la confiance, la stabilité et la coopération. Un signal fort envoyé dans un contexte géopolitique en mutation, où le Maroc confirme son rôle de partenaire clé des États-Unis sur la scène africaine et moyen-orientale.












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