Universal et Udio signent un accord historique
Universal Music Group (UMG) et la start-up Udio viennent de signer un accord inédit pour lancer en 2026 une plateforme de création musicale par intelligence artificielle.
Un vrai tournant dans l’histoire du son, où l’IA devient co-auteur plutôt que simple outil.
La création musicale repensée par l’intelligence artificielle
Cette nouvelle plateforme promet de permettre aux utilisateurs de composer, diffuser et partager de la musique "de manière responsable", grâce à une IA entraînée uniquement sur des œuvres autorisées et sous licence.
Fini le piratage sauvage et les fake songs façon Beatles ou Mariah Carey à la voix métallique, qui avaient mis les géants de la tech dans le collimateur des ayants droit.
Universal et Udio se positionnent en pionniers d’un modèle légal qui protège les artistes tout en explorant de nouvelles frontières créatives. Lucian Grainge, PDG d’UMG, parle même de "diversification des sources de revenus" et d’un engagement pour "faire ce qui est juste pour nos artistes".
Pour les techies et mélomanes, c’est une promesse excitante : imaginer sa propre version d’un tube, expérimenter des genres improbables ou mixer des styles en quelques clics.
Mais derrière la hype, il y a des questions épineuses : rémunération des artistes, droit de diffusion et liberté de création. On est encore loin d’une playlist totalement décomplexée, mais le futur commence à s’écrire dès maintenant.
Ce que cela change pour le Maroc et ses mélomanes
Udio pourrait permettre aux artistes marocains de diffuser leur musique plus facilement, ou même d’expérimenter avec des sons hybrides mêlant gnawa, chaâbi et trap. Imagine un remix d’Amine & Hamza par une IA légale : le buzz TikTok serait immédiat.
Le Maroc, avec sa scène musicale en pleine effervescence, pourrait bien être un terrain de jeu idéal pour tester ces innovations.
Entre droits d’auteur et liberté créative
Bien sûr, tout n’est pas rose. Derrière l’accord se cache le règlement d’un litige entre Universal et Udio sur des violations de droits passées.
Et à l’échelle mondiale, la bataille continue avec d’autres start-ups et géants de la tech accusés de siphonner "la totalité de la musique mondiale". Le défi reste donc de trouver un équilibre entre innovation et respect des créateurs.
Pour nous, simples amateurs de playlists, c’est l’occasion de réfléchir à ce que signifie réellement écouter, créer et partager de la musique à l’ère numérique.
Alors, prêt à tester ton talent de DJ version IA, ou tu préfères rester fidèle à ton vieux lecteur Spotify et tes CDs poussiéreux ? Dans tous les cas, une chose est sûre : l’avenir de la musique est désormais génératif, collaboratif… et un peu magique.












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