Après avoir passé en revue les forces de son effectif, Alonso n’a pas tardé à faire savoir qu’il voyait en l’international marocain un maillon essentiel de son projet. Doté d’un jeu vif, d’une grande polyvalence et parfaitement adapté à un pressing haut, Diaz s’impose à ses yeux comme un élément stratégique dans le style que le nouvel entraîneur entend imposer à Madrid.

Dans un vestiaire riche en stars mondiales — de Mbappé à Vinícius, en passant par Bellingham et Courtois — Alonso n’a pas hésité à faire de Diaz une priorité. Oubliant les paillettes du mercato, il a tenu à sécuriser la place de l’ancien Milanais dans le groupe, le considérant non seulement comme un choix tactique mais aussi comme une pièce centrale de l’identité collective qu’il souhaite construire.

Le message est clair : Brahim fait partie des hommes de base du projet. Pour Alonso, miser sur lui n’est pas un pari risqué, mais le fruit d’une conviction profonde. Il voit en Diaz un joueur capable de retrouver le niveau qui avait fait vibrer le Bernabéu il y a encore quelques mois.

Cette marque de confiance contraste avec les critiques qu’a pu essuyer le joueur ces derniers temps. Mais Alonso semble avoir perçu ce que d’autres ont négligé : au-delà du talent brut, Brahim a besoin de continuité, de responsabilités et d’un cadre de jeu clair. Miné par des blessures et un manque de régularité, il peut renaître sous la houlette d’un entraîneur qui comprend ses qualités… et ses besoins.

Son profil correspond parfaitement à l’approche d’Alonso : un football énergique, fait de pressing agressif, de récupération rapide et de transitions éclaires. Grâce à son intelligence tactique, son engagement défensif et sa capacité à casser les lignes, Diaz s’annonce comme l’un des moteurs de ce système ambitieux.

Mais c’est peut-être sur le plan humain qu’Alonso frappe le plus juste. Il veut offrir à Diaz un environnement stable, propice à son épanouissement. Dans un collectif bourré de talents, avoir un joueur capable de lier inspiration individuelle et rigueur collective est une richesse rare.

Pour le nouvel entraîneur madrilène, Brahim Diaz pourrait bien incarner ce pont entre la créativité et la structure. Le symbole d’un Real Madrid en reconstruction — plus exigeant, plus solidaire, et tourné vers l’avenir.