Une décision du gouverneur datant de 2022 a fixé des directives strictes, limitant la zone de culture de pastèques et de melons à un hectare au maximum. Cependant, des rapports du quotidien Al Akhbar en date du 1er février 2024 révèlent que certains agriculteurs ont délibérément ignoré ces restrictions, cultivant plusieurs hectares de ces fruits. Pour contrer ces pratiques, des commissions conjointes, composées de diverses entités allant des autorités locales aux agences hydrauliques et aux agriculteurs, ont été déployées sur le terrain pour faire respecter ces consignes cruciales.

La destruction rapide de vastes étendues de cultures de pastèques dans plusieurs communes de la province souligne l'urgence de la situation. Les commissions agissent avec fermeté pour remettre les cultivateurs en conformité, détruisant les cultures excédentaires et réaffirmant l'importance cruciale de suivre les directives du gouverneur. Selon la décision émise en octobre 2022, la culture de pastèques et de melons est strictement limitée, avec une interdiction explicite dans les zones d'alimentation en eau potable, tels que le long de la vallée de Draa et près des oueds. Parallèlement, une commission locale surveille étroitement la consommation d'eau, évaluant les quantités prélevées pour l'irrigation et suivant l'évolution du niveau de la nappe phréatique.

L'élaboration d'une liste d'agriculteurs autorisés à planter ces fruits et la mise en œuvre de sanctions en cas d'infractions démontrent l'effort concerté des autorités locales pour préserver les ressources hydriques. Une commission conjointe se réunit régulièrement pour évaluer la situation globale des ressources en eau dans toute la province, soulignant l'engagement résolu en faveur d'une gestion durable face au défi croissant du stress hydrique.