L’image est tenace : celle d’un géant de la sidérurgie cantonné à la production de ronds à béton pour le gros œuvre. Pourtant, la réalité de Sonasid en 2025 est bien plus complexe, plus stratégique et, surtout, plus ambitieuse. L’entreprise ne se contente plus de fournir la matière première des chantiers. Elle s’est engagée dans une montée en gamme résolue, en diversifiant son portefeuille vers des aciers techniques à forte valeur ajoutée.
Cette diversification n’est pas un luxe. Elle répond à une double nécessité. D’un côté, les exigences du marché marocain évoluent : les projets d’infrastructure deviennent plus sophistiqués, les normes techniques plus strictes, et les donneurs d’ordre publics ou privés réclament des matériaux plus performants. De l’autre, la demande internationale s’ouvre à des solutions marocaines, pour peu qu’elles répondent aux standards internationaux. C’est dans cet espace que Sonasid a décidé de frapper fort.
L’un des produits emblématiques de cette mutation est le fil machine précontraint, un acier utilisé dans les ouvrages nécessitant une haute résistance mécanique : ponts, barrages, structures maritimes ou industrielles lourdes. Sonasid est aujourd’hui en mesure de produire ce type de fil, non seulement pour le marché national, mais également pour l’export.
Autre innovation stratégique : l’acier antisismique. Dans un pays qui, comme le Maroc, se trouve exposé à une activité tectonique non négligeable, la demande pour ce type de matériau devient de plus en plus pressante, notamment pour les hôpitaux, les écoles ou les bâtiments d’habitation collective. Sonasid a répondu par la production d’un fil antisismique homologué, adapté aux normes de sécurité les plus strictes.
Et puis, il y a l’automobile. Encore marginale dans les bilans comptables, cette activité pourrait bien devenir l’un des relais de croissance les plus prometteurs pour le groupe. Les discussions sont en cours avec plusieurs donneurs d’ordre pour fournir de l’acier calibré, recyclable et léger, utilisé dans la fabrication de pièces automobiles ou de châssis. Une entrée par la petite porte, certes, mais avec une ambition claire : faire du Maroc non seulement un hub de montage, mais aussi un pôle de production sidérurgique spécialisée.
Cette stratégie de diversification permet à Sonasid de lisser les effets cycliques du marché du BTP, tout en ancrant davantage sa compétitivité. Elle favorise aussi l’innovation interne, la formation des ingénieurs, et l’intégration dans des chaînes de valeur mondiales.
C’est, en somme, une mue industrielle en douceur mais en profondeur. Celle d’un acteur national qui veut rester indispensable aux projets marocains, tout en affirmant son savoir-faire à l’international. Loin de se reposer sur ses acquis, Sonasid redéfinit les contours d’une sidérurgie du XXIe siècle : plus technique, plus agile, et résolument tournée vers l’avenir.
Cette diversification n’est pas un luxe. Elle répond à une double nécessité. D’un côté, les exigences du marché marocain évoluent : les projets d’infrastructure deviennent plus sophistiqués, les normes techniques plus strictes, et les donneurs d’ordre publics ou privés réclament des matériaux plus performants. De l’autre, la demande internationale s’ouvre à des solutions marocaines, pour peu qu’elles répondent aux standards internationaux. C’est dans cet espace que Sonasid a décidé de frapper fort.
L’un des produits emblématiques de cette mutation est le fil machine précontraint, un acier utilisé dans les ouvrages nécessitant une haute résistance mécanique : ponts, barrages, structures maritimes ou industrielles lourdes. Sonasid est aujourd’hui en mesure de produire ce type de fil, non seulement pour le marché national, mais également pour l’export.
Autre innovation stratégique : l’acier antisismique. Dans un pays qui, comme le Maroc, se trouve exposé à une activité tectonique non négligeable, la demande pour ce type de matériau devient de plus en plus pressante, notamment pour les hôpitaux, les écoles ou les bâtiments d’habitation collective. Sonasid a répondu par la production d’un fil antisismique homologué, adapté aux normes de sécurité les plus strictes.
Et puis, il y a l’automobile. Encore marginale dans les bilans comptables, cette activité pourrait bien devenir l’un des relais de croissance les plus prometteurs pour le groupe. Les discussions sont en cours avec plusieurs donneurs d’ordre pour fournir de l’acier calibré, recyclable et léger, utilisé dans la fabrication de pièces automobiles ou de châssis. Une entrée par la petite porte, certes, mais avec une ambition claire : faire du Maroc non seulement un hub de montage, mais aussi un pôle de production sidérurgique spécialisée.
Cette stratégie de diversification permet à Sonasid de lisser les effets cycliques du marché du BTP, tout en ancrant davantage sa compétitivité. Elle favorise aussi l’innovation interne, la formation des ingénieurs, et l’intégration dans des chaînes de valeur mondiales.
C’est, en somme, une mue industrielle en douceur mais en profondeur. Celle d’un acteur national qui veut rester indispensable aux projets marocains, tout en affirmant son savoir-faire à l’international. Loin de se reposer sur ses acquis, Sonasid redéfinit les contours d’une sidérurgie du XXIe siècle : plus technique, plus agile, et résolument tournée vers l’avenir.












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