Au centre international Moulay Rachid de Bouznika, l’ambiance avait des allures de laboratoire social.
Pendant trois jours, du 1er au 3 novembre 2025, le Parti de l’Istiqlal a organisé une rencontre inédite avec des centaines de jeunes issus de la génération Z (Plus de 1200), venus de différentes régions pour réfléchir, débattre, proposer, et surtout se confronter à l’écosystème politique. Baptisé “Forum Al-Mizan Youth 2.0”, l’événement revendiquait clairement le dépassement de la traditionnelle réunion militante : ici, priorité à l’écoute, à la co-construction et à la participation interactive.
Dès le premier après-midi, le ton était donné. Pas de solennité compassée, mais des séances “Ice Breaker” pour libérer l’énergie créative et décloisonner les groupes. Une manière de dire aux participants : “Ce n’est pas une conférence descendante, mais un terrain de jeu démocratique.” La génération Z, habituée à l’instantané et au pragmatisme numérique, ne s’en est pas plainte.
Le lendemain, le forum est entré dans le vif du sujet. Après les hymnes national et partisan, Abdelhafid Edminou, membre du comité exécutif et coordinateur général, a présenté les résultats d’une vaste consultation sur le “contrat social” avec les jeunes. L’exercice, méthodologique et documenté, tentait de répondre à la question qui hante la scène politique marocaine : que veut réellement cette génération hyperconnectée, critique, mais souvent tenue à distance des institutions ?
La matinée s’est poursuivie par une session interactive basée sur la technique “1-2-10-All”, outil participatif bien connu des facilitateurs. Objectif : passer de l’idée individuelle à un consensus collectif. Puis une plateforme de vote digital, Mentimeter, a permis d’identifier en temps réel les préoccupations jugées prioritaires. De la santé mentale à l’emploi, en passant par la participation locale, rien ne semblait tabou.
L’après-midi a prolongé les discussions sous forme d’ateliers thématiques. Sept groupes, sept univers, sept angles d’attaque. Chaque atelier devait aboutir à trois priorités du point de vue des jeunes. L’exercice, presque académique, a révélé une maturité politique surprenante : plus de transparence institutionnelle, accélération de la décentralisation, meilleure inclusion numérique… Autant de revendications qui interrogent les mécanismes classiques de gouvernance.
Mais le forum ne s’est pas enfermé dans le sérieux. À Bouznika, la politique se conjuguait aussi au ludique : quiz Kahoot sur la culture civique, improvisation théâtrale pour gagner en confiance, jeux vidéos, mini-concerts spontanés. Une façon de rappeler que l’engagement n’exclut pas le plaisir.
En soirée, un “Café des politiques” réunissait les ministres istiqlaliens autour d’un dialogue direct et non filtré. Rare, et apprécié.
Dimanche, l’événement a culminé avec la présentation des grandes lignes de la “Charte de la jeunesse” dont la version finale sera officiellement dévoilée le 11 Janvier 2026. Moment symbolique : là où d’autres partis multiplient les discours, celui-ci livrait un projet de texte consolidé par plusieurs jours d’intelligence collective. Reste à savoir maintenant ce que deviendra cette charte : feuille de route réelle ou promesse en suspens ?
Une séance d’évaluation et une photo de groupe ont clôturé la rencontre. Sur les visages, fatigue et enthousiasme coexistaient. Le pari, lui, est clair : reconnecter une génération qui refuse l’autorité pour l’autorité, mais applaudit la responsabilité lorsqu’elle se prouve.
Reste le sous-texte politique. En miroir d’une scène partisane souvent critiquée pour son inertie, le Parti de l’Istiqlal semble jouer une carte : celle de la disruption démocratique, portée par des jeunes qui n’ont ni les codes ni les complexes de leurs aînés. À l’ère du scroll permanent, impossible de garder une voix off ; tout est désormais débat, interaction, preuve.
Si la classe politique veut survivre, elle doit apprendre à écouter sans caricaturer, répondre sans infantiliser, et partager la décision sans la craindre. À Bouznika, on a tenté quelque chose. Il faudra maintenant du courage pour transformer l’essai.
Dès le premier après-midi, le ton était donné. Pas de solennité compassée, mais des séances “Ice Breaker” pour libérer l’énergie créative et décloisonner les groupes. Une manière de dire aux participants : “Ce n’est pas une conférence descendante, mais un terrain de jeu démocratique.” La génération Z, habituée à l’instantané et au pragmatisme numérique, ne s’en est pas plainte.
Le lendemain, le forum est entré dans le vif du sujet. Après les hymnes national et partisan, Abdelhafid Edminou, membre du comité exécutif et coordinateur général, a présenté les résultats d’une vaste consultation sur le “contrat social” avec les jeunes. L’exercice, méthodologique et documenté, tentait de répondre à la question qui hante la scène politique marocaine : que veut réellement cette génération hyperconnectée, critique, mais souvent tenue à distance des institutions ?
La matinée s’est poursuivie par une session interactive basée sur la technique “1-2-10-All”, outil participatif bien connu des facilitateurs. Objectif : passer de l’idée individuelle à un consensus collectif. Puis une plateforme de vote digital, Mentimeter, a permis d’identifier en temps réel les préoccupations jugées prioritaires. De la santé mentale à l’emploi, en passant par la participation locale, rien ne semblait tabou.
L’après-midi a prolongé les discussions sous forme d’ateliers thématiques. Sept groupes, sept univers, sept angles d’attaque. Chaque atelier devait aboutir à trois priorités du point de vue des jeunes. L’exercice, presque académique, a révélé une maturité politique surprenante : plus de transparence institutionnelle, accélération de la décentralisation, meilleure inclusion numérique… Autant de revendications qui interrogent les mécanismes classiques de gouvernance.
Mais le forum ne s’est pas enfermé dans le sérieux. À Bouznika, la politique se conjuguait aussi au ludique : quiz Kahoot sur la culture civique, improvisation théâtrale pour gagner en confiance, jeux vidéos, mini-concerts spontanés. Une façon de rappeler que l’engagement n’exclut pas le plaisir.
En soirée, un “Café des politiques” réunissait les ministres istiqlaliens autour d’un dialogue direct et non filtré. Rare, et apprécié.
Dimanche, l’événement a culminé avec la présentation des grandes lignes de la “Charte de la jeunesse” dont la version finale sera officiellement dévoilée le 11 Janvier 2026. Moment symbolique : là où d’autres partis multiplient les discours, celui-ci livrait un projet de texte consolidé par plusieurs jours d’intelligence collective. Reste à savoir maintenant ce que deviendra cette charte : feuille de route réelle ou promesse en suspens ?
Une séance d’évaluation et une photo de groupe ont clôturé la rencontre. Sur les visages, fatigue et enthousiasme coexistaient. Le pari, lui, est clair : reconnecter une génération qui refuse l’autorité pour l’autorité, mais applaudit la responsabilité lorsqu’elle se prouve.
Reste le sous-texte politique. En miroir d’une scène partisane souvent critiquée pour son inertie, le Parti de l’Istiqlal semble jouer une carte : celle de la disruption démocratique, portée par des jeunes qui n’ont ni les codes ni les complexes de leurs aînés. À l’ère du scroll permanent, impossible de garder une voix off ; tout est désormais débat, interaction, preuve.
Si la classe politique veut survivre, elle doit apprendre à écouter sans caricaturer, répondre sans infantiliser, et partager la décision sans la craindre. À Bouznika, on a tenté quelque chose. Il faudra maintenant du courage pour transformer l’essai.
Dans une démarche inédite au sein de l’écosystème médiatique national, L’ODJ Media a déployé un dispositif audiovisuel complet au cœur de l’événement.
Le média a assuré le live streaming en simultané sur YouTube, Facebook, X, LinkedIn, mais aussi sur Twitch et Kick, plateformes prisées par la génération Z. Une manière assumée de rencontrer le public là où il se trouve, sans filtre ni décalage temporel.
Un plateau Web TV dédié a été installé sur place, permettant de réaliser des entretiens à chaud avec les intervenants, de produire des Reels en temps réel, et de favoriser des interactions continues avec les jeunes participants à travers l’ensemble des réseaux. Cette couverture agile, immersive et interactive a offert une lecture dynamique du meeting, en temps réel et au plus près des protagonistes. L’ODJ Media s’est ainsi inscrite comme passerelle directe entre les débats de terrain et la communauté connectée.
Un plateau Web TV dédié a été installé sur place, permettant de réaliser des entretiens à chaud avec les intervenants, de produire des Reels en temps réel, et de favoriser des interactions continues avec les jeunes participants à travers l’ensemble des réseaux. Cette couverture agile, immersive et interactive a offert une lecture dynamique du meeting, en temps réel et au plus près des protagonistes. L’ODJ Media s’est ainsi inscrite comme passerelle directe entre les débats de terrain et la communauté connectée.












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