La situation critique dans l'éducation nationale soulève des préoccupations quant à une éventuelle compromission de l'année scolaire. Le bras de fer entre le gouvernement et les enseignants en grève suscite des inquiétudes sur la manière de rattraper le temps perdu et sur son impact sur le niveau des élèves déjà affecté par la pandémie de la Covid-19. Le ministère de l'Éducation nationale préfère attendre la résolution du conflit avant de prendre position. Pendant ce temps, certains élèves adoptent des alternatives telles que des cours de soutien privés, des révisions en groupe et des auto-évaluations.

Lors du conseil du gouvernement, Aziz Akhannouch a réitéré son appel au dialogue sectoriel avec les syndicats, fixant une réunion pour ce lundi. Il a souligné la volonté de l'exécutif de renforcer les canaux de dialogue pour trouver des solutions préservant la qualité de l'éducation publique. Une commission ministérielle, présidée par le chef du gouvernement, a été mise en place pour résoudre les points litigieux du nouveau statut des fonctionnaires de l'Éducation nationale.