En mêlant les codes du Southern rap à l’énergie du drill, avec des influences allant de Houston à Londres, « True Story » est une véritable prouesse artistique. Un peu comme si UGK rencontrait les pionniers du drill londonien, l’EP offre une expérience musicale unique et rafraîchissante. Avec leurs voix puissantes et leurs paroles incisives, Mounir, Mehdi, Youness et Amine démontrent une maturité artistique hors du commun et s’imposent comme des références dans le genre.
Dans le détail, « Feelings » met en valeur la détermination et la résilience dans des moments, à travers la mise en valeur de plus de 20 ans de carrière. Une dose de messages directs témoignant du ressenti du rap, d’autres sur la consommation de feuilletons et de contenus médiatiques, est au rendez-vous. Le style Southern rap caractéristique rappelle la scène texane.
« Hood » est le titre le plus cru, le plus street et le plus drill de l’EP, une ode au hood. Il marque la première incursion réussie de Mistah-Vee dans le genre drill.
« Hada houa l’game » avec NessYou est un rappel à l’ordre pour les codes d’honneur du rap. Le couplet de NessYou vient marquer un point d’inflexion dans le titre, de par sa richesse et son caractère Marrakchi par excellence, alors que Mistah-Vee fait rappeler un air de Ludacris dans le refrain (voire même Xzibit ou Busta Rhymes si on se fie à la cadence du flow), ou Common dans les transitions. Et comme par hasard, Mounir et Youness se portent garants de la qualité, ce qui s’érige en une collaboration avant-gardiste qui, selon les mots de NessYou, équivaut à réunir Iniesta et Xavi sur un terrain de foot : une alliance gagnante qui élève le niveau.
« Lies » avec Caprice s’avère un appel au fact-checking, et démarre avec un extrait sonore de Gil Scott-Heron qui déclame ‘The revolution will not be televised’.
Inspiré par la série Netflix, « Top Boy » est un véritable hymne à l’ambition et à la réussite. Mounir y exprime sa détermination à atteindre ses objectifs, quoi qu’il en coûte. ‘The hustle won’t stop’, ad vitam aeternam.
Niki Lauda, en référence au triple champion de Formule 1, témoigne du phœnix qui renaît de ses cendres. La structure du titre est out-of-the-box, festive, et minimaliste côté rythme.
Dans le détail, « Feelings » met en valeur la détermination et la résilience dans des moments, à travers la mise en valeur de plus de 20 ans de carrière. Une dose de messages directs témoignant du ressenti du rap, d’autres sur la consommation de feuilletons et de contenus médiatiques, est au rendez-vous. Le style Southern rap caractéristique rappelle la scène texane.
« Hood » est le titre le plus cru, le plus street et le plus drill de l’EP, une ode au hood. Il marque la première incursion réussie de Mistah-Vee dans le genre drill.
« Hada houa l’game » avec NessYou est un rappel à l’ordre pour les codes d’honneur du rap. Le couplet de NessYou vient marquer un point d’inflexion dans le titre, de par sa richesse et son caractère Marrakchi par excellence, alors que Mistah-Vee fait rappeler un air de Ludacris dans le refrain (voire même Xzibit ou Busta Rhymes si on se fie à la cadence du flow), ou Common dans les transitions. Et comme par hasard, Mounir et Youness se portent garants de la qualité, ce qui s’érige en une collaboration avant-gardiste qui, selon les mots de NessYou, équivaut à réunir Iniesta et Xavi sur un terrain de foot : une alliance gagnante qui élève le niveau.
« Lies » avec Caprice s’avère un appel au fact-checking, et démarre avec un extrait sonore de Gil Scott-Heron qui déclame ‘The revolution will not be televised’.
Inspiré par la série Netflix, « Top Boy » est un véritable hymne à l’ambition et à la réussite. Mounir y exprime sa détermination à atteindre ses objectifs, quoi qu’il en coûte. ‘The hustle won’t stop’, ad vitam aeternam.
Niki Lauda, en référence au triple champion de Formule 1, témoigne du phœnix qui renaît de ses cendres. La structure du titre est out-of-the-box, festive, et minimaliste côté rythme.












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