L’accès au financement est l’un des principaux freins à la croissance des entreprises marocaines et, par conséquent, à la création d’emplois. Alors que les Petites et Moyennes Entreprises (PME) représentent 99 % du tissu économique marocain, elles souffrent d’un manque de fonds propres, ce qui limite leur capacité à investir et à embaucher. Par ailleurs, de nombreuses entreprises fragilisées par les crises économiques récentes peinent à rembourser leurs crédits, menaçant ainsi des milliers d’emplois.
L’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) plaide pour la mise en place de mécanismes de financement adaptés, afin de permettre aux entreprises de se développer et de renforcer leur résilience économique.
Un financement inadapté aux besoins des entreprises
Les PME marocaines font face à trois obstacles majeurs en matière de financement :
Encourager le financement à taux bonifié pour les entreprises créatrices d’emplois
L’AEI recommande la mise en place de mécanismes incitatifs, permettant aux entreprises qui embauchent d’accéder à des financements avantageux :
Le système bancaire marocain n’est pas le seul levier de financement disponible. L’AEI encourage l’adoption de solutions alternatives, adaptées aux spécificités des petites entreprises :
De nombreuses entreprises, bien que économiquement viables, peinent à honorer leurs engagements financiers en raison des crises successives (pandémie, inflation, ralentissement économique). L’AEI recommande des mesures spécifiques pour éviter une vague de faillites et de suppressions d’emplois :
L’épargne des Marocains reste peu mobilisée pour financer l’économie réelle. Pour y remédier, l’AEI propose :
Sans un accès facilité au financement, les entreprises marocaines ne pourront ni croître, ni embaucher massivement. En diversifiant les sources de financement et en mettant en place des incitations ciblées pour les entreprises créatrices d’emplois, le Maroc peut amorcer une dynamique de relance économique inclusive et durable.
L’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) plaide pour la mise en place de mécanismes de financement adaptés, afin de permettre aux entreprises de se développer et de renforcer leur résilience économique.
Un financement inadapté aux besoins des entreprises
Les PME marocaines font face à trois obstacles majeurs en matière de financement :
- Des taux d’intérêt élevés, qui rendent le coût de l’emprunt prohibitif pour de nombreuses entreprises.
- Des garanties trop exigeantes, ce qui empêche de nombreuses PME d’accéder aux prêts bancaires.
- Un manque de diversification des sources de financement, avec une dépendance excessive aux crédits bancaires classiques.
Encourager le financement à taux bonifié pour les entreprises créatrices d’emplois
L’AEI recommande la mise en place de mécanismes incitatifs, permettant aux entreprises qui embauchent d’accéder à des financements avantageux :
- Des crédits à taux bonifié pour les entreprises s’engageant à recruter un nombre significatif de jeunes ou à stabiliser leurs effectifs.
- Une fiscalité réduite pour les entreprises augmentant leur masse salariale de manière durable.
- Des subventions à l’embauche, notamment pour les secteurs stratégiques comme l’industrie, le digital et les énergies renouvelables.
Le système bancaire marocain n’est pas le seul levier de financement disponible. L’AEI encourage l’adoption de solutions alternatives, adaptées aux spécificités des petites entreprises :
- Le private equity et le capital-risque, qui permettent aux startups et aux PME innovantes de se financer sans s’endetter.
- Le financement participatif (crowdfunding), une solution émergente qui pourrait être développée pour soutenir les projets à fort impact.
- Le recours à la Bourse, notamment via la création d’un segment spécifique pour les PME, afin de faciliter leur introduction sur les marchés financiers.
De nombreuses entreprises, bien que économiquement viables, peinent à honorer leurs engagements financiers en raison des crises successives (pandémie, inflation, ralentissement économique). L’AEI recommande des mesures spécifiques pour éviter une vague de faillites et de suppressions d’emplois :
- Un allègement temporaire des charges fiscales et sociales pour les entreprises en difficulté, afin d’éviter des licenciements massifs.
- Un rééchelonnement des dettes pour les entreprises ayant bénéficié des "crédits oxygène" pendant la crise sanitaire, leur permettant de retrouver progressivement une stabilité financière.
- Un fonds de soutien aux entreprises stratégiques, ciblant les secteurs clés pour la relance économique.
L’épargne des Marocains reste peu mobilisée pour financer l’économie réelle. Pour y remédier, l’AEI propose :
- Des incitations fiscales pour encourager l’investissement dans les PME, via des placements dédiés (fonds d’investissement, produits bancaires ciblés).
- Un programme de mobilisation des Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), afin d’orienter une partie de leurs transferts vers des investissements productifs au Maroc.
Sans un accès facilité au financement, les entreprises marocaines ne pourront ni croître, ni embaucher massivement. En diversifiant les sources de financement et en mettant en place des incitations ciblées pour les entreprises créatrices d’emplois, le Maroc peut amorcer une dynamique de relance économique inclusive et durable.












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