Par Abdelghani El Arrasse
Les professions les plus exposées
-Les traducteurs et interprètes, historiens, écrivains, journalistes et éditeurs
-Les agents de service client, représentants commerciaux, opérateurs téléphoniques et agents de voyage
-Les analystes marketing, enseignants du supérieur, économistes, data scientists et développeurs web.
Ces métiers reposent largement sur la rédaction, la recherche, la synthèse d’informations ou la communication écrite : autant de domaines dans lesquels l’IA générative excelle déjà.
Mais attention : “aucun métier n’est aujourd’hui exécuté à 100 % par l’IA”, précise Microsoft. L’automatisation est partielle, ciblant des tâches précises, mais elle pourrait réduire le volume de travail humain nécessaire.
Les métiers qui résistent encore
-Les professions manuelles comme plombiers, couvreurs, maçons, ouvriers de fonderie et opérateurs industriels
-Les métiers de l’accompagnement humain : aides-soignants, infirmiers aides certifiés, masseurs et ostéopathes
-Les métiers nécessitant une présence sur le terrain : ouvriers du bâtiment, conducteurs de dragues, gardiens d’écluses…
Ces professions combinent compétences physiques, adaptation en temps réel et interaction humaine directe : autant d’aspects encore hors de portée de l’IA textuelle.
Le Maroc s’organise pour anticiper
-Le programme Maroc Digital 2030 et l’ANAPEC intègrent des modules de formation aux métiers du numérique et de l’IA pour les étudiants et les salariés en reconversion.
-L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) organise des bootcamps IA & data, tandis que le Technopark et UM6P Startgate accompagnent les start‑ups spécialisées.
-Des entreprises comme Attijariwafa Bank ou Bank of Africa utilisent l’IA pour automatiser le traitement des demandes simples, tout en renforçant la valeur ajoutée humaine pour les dossiers complexes.
-Le fonds Innov Invest de Tamwilcom finance des projets technologiques et encourage l’entrepreneuriat numérique.
Former plutôt que subir
Les pouvoirs publics ont un rôle crucial : financer la requalification, soutenir les filières de l’innovation et offrir un filet de sécurité aux professions fragilisées. Les entreprises, elles, doivent intégrer l’IA comme un levier de productivité et non comme une menace.
L’IA ne remplacera pas tout le monde, mais elle changera tout. La question n’est plus de savoir si votre métier sera impacté, mais comment vous allez vous y préparer.












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