Vente illégale de médicaments : le parquet frappe fort
Pas moins de 140 procès-verbaux ont été transmis au ministère public, entraînant l’ouverture de 136 affaires et la poursuite de 150 personnes.
Un coup de filet qui montre que le Royaume prend très au sérieux la protection de la santé de ses citoyens.
Un contrôle renforcé pour un secteur stratégique
Le cadre légal est clair : la loi n°17-04 sur le Code du médicament et de la pharmacie régule la fabrication, la distribution et la vente de médicaments.
Elle vise à structurer un secteur jugé stratégique, car lié directement à la santé publique. Selon le rapport annuel du ministère public, les infractions ciblent surtout la vente dans des lieux non autorisés ou par des personnes non qualifiées, que ce soit dans la rue ou via les réseaux sociaux et plateformes en ligne.
Pour s’assurer que cette loi soit respectée, le ministère a même diffusé une circulaire aux parquets du Royaume, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour stopper ces pratiques.
Le rapport insiste : ces ventes illégales représentent une menace directe pour la santé publique et une violation grave du système juridique marocain.
Chronique d’une année de répression
Les chiffres montrent que l’année 2024 a été particulièrement active côté justice. Les procès-verbaux transmis ont généré 136 affaires, avec 150 personnes poursuivies.
Les autorités ont visé les marchés noirs et la vente en ligne, qui restent des vecteurs importants de diffusion de médicaments sans contrôle. Pour les citoyens, cela signifie moins de risques de tomber sur des produits falsifiés ou dangereux.
Dans un autre domaine, les parquets ont traité 3 017 PV pour la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, marquant une baisse de 28 % par rapport à 2023. Ce recul se traduit aussi par moins d’affaires ouvertes et moins de poursuites.
Une tendance qui montre que, malgré les défis, la régulation économique progresse doucement mais sûrement.
Vigilance maximale contre les ventes illégales de médicaments
Le contrôle et la répression renforcée visent à protéger les Marocains contre des produits dangereux et à garantir que le secteur pharmaceutique reste sûr et fiable.
En 2025, les parquets restent sur le qui-vive. Les ventes illégales pourraient se déplacer toujours plus vers le numérique, et les autorités vont devoir adapter leurs contrôles.
Pour les citoyens, le message est clair : ne jamais acheter un médicament en dehors d’une pharmacie autorisée.
Restez attentifs aux communiqués du ministère public et aux campagnes de sensibilisation : votre santé n’a pas de prix, et le Maroc semble prêt à le rappeler haut et fort.












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