L’accréditation hospitalière n’a rien de spectaculaire. Pas de robot, pas d’IA, pas d’innovation clinquante. Et pourtant, elle est en train de transformer en profondeur la manière dont les hôpitaux marocains prennent soin de leurs patients. Portée par une ingénierie biomédicale en pleine structuration, cette dynamique de qualité, présentée lors du Morocco Medical Expo 2025, agit en coulisses pour rendre les soins plus sûrs, plus efficaces, et mieux encadrés.
Qu’est-ce que l’accréditation hospitalière, et pourquoi maintenant ?
L’accréditation est une procédure d’évaluation externe qui mesure la conformité d’un établissement aux standards internationaux de qualité et de sécurité des soins. Elle porte sur les protocoles, la gestion des risques, l’hygiène, la traçabilité, la maintenance des équipements, et bien d’autres critères.
Au Maroc, cette exigence devient stratégique avec la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire et la réforme du système de santé. Elle permet de garantir aux citoyens un niveau minimum de qualité dans chaque établissement, qu’il soit public ou privé.
L’ingénieur biomédical, nouveau garant du soin fiable
Trop souvent perçue comme un métier technique en marge du soin, l’ingénierie biomédicale se révèle pourtant centrale. Elle garantit que les équipements fonctionnent, sont calibrés, désinfectés, et maintenus dans des conditions optimales. Cela concerne aussi bien les respirateurs que les IRM, les pousse-seringues ou les moniteurs cardiaques.
Lors de la session dédiée à l’ingénierie biomédicale au salon, plusieurs experts ont souligné la nécessité de lier la démarche d’accréditation à une ingénierie intégrée dans la gouvernance hospitalière, et non traitée comme un service annexe.
Le chemin vers l’excellence est semé d’obstacles
Mais cette transformation ne va pas de soi. Beaucoup d’hôpitaux manquent encore de plans de maintenance, de stocks de pièces détachées, de protocoles standardisés. Le personnel est souvent sous-formé, les données sont fragmentées, et les audits peu fréquents.
De plus, certains équipements hospitaliers, mal entretenus, deviennent eux-mêmes des sources de risques pour les patients. Le paradoxe : on soigne avec des machines mal calibrées. L’enjeu est donc autant organisationnel que technique.
Une montée en compétences indispensable
Pour réussir ce virage, les experts appellent à former massivement des ingénieurs biomédicaux, à intégrer des modules de gestion des risques dans les écoles de santé, et à créer une culture de la qualité partagée entre administratifs, techniciens et cliniciens.
Des hôpitaux pilotes, comme ceux de Rabat et de Marrakech, ont déjà engagé cette transition, avec des résultats mesurables sur les indicateurs de sécurité, de traçabilité et de performance des soins.
Le Maroc peut faire de la qualité une marque de fabrique
Dans un contexte de réforme du système de santé et d’ambitions africaines, l’accréditation devient un outil diplomatique, économique et éthique. Un établissement accrédité est plus attractif pour les patients, les partenaires internationaux et les professionnels.
À condition de ne pas en faire un simple label administratif, mais un véritable moteur de transformation continue.
Qu’est-ce que l’accréditation hospitalière, et pourquoi maintenant ?
L’accréditation est une procédure d’évaluation externe qui mesure la conformité d’un établissement aux standards internationaux de qualité et de sécurité des soins. Elle porte sur les protocoles, la gestion des risques, l’hygiène, la traçabilité, la maintenance des équipements, et bien d’autres critères.
Au Maroc, cette exigence devient stratégique avec la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire et la réforme du système de santé. Elle permet de garantir aux citoyens un niveau minimum de qualité dans chaque établissement, qu’il soit public ou privé.
L’ingénieur biomédical, nouveau garant du soin fiable
Trop souvent perçue comme un métier technique en marge du soin, l’ingénierie biomédicale se révèle pourtant centrale. Elle garantit que les équipements fonctionnent, sont calibrés, désinfectés, et maintenus dans des conditions optimales. Cela concerne aussi bien les respirateurs que les IRM, les pousse-seringues ou les moniteurs cardiaques.
Lors de la session dédiée à l’ingénierie biomédicale au salon, plusieurs experts ont souligné la nécessité de lier la démarche d’accréditation à une ingénierie intégrée dans la gouvernance hospitalière, et non traitée comme un service annexe.
Le chemin vers l’excellence est semé d’obstacles
Mais cette transformation ne va pas de soi. Beaucoup d’hôpitaux manquent encore de plans de maintenance, de stocks de pièces détachées, de protocoles standardisés. Le personnel est souvent sous-formé, les données sont fragmentées, et les audits peu fréquents.
De plus, certains équipements hospitaliers, mal entretenus, deviennent eux-mêmes des sources de risques pour les patients. Le paradoxe : on soigne avec des machines mal calibrées. L’enjeu est donc autant organisationnel que technique.
Une montée en compétences indispensable
Pour réussir ce virage, les experts appellent à former massivement des ingénieurs biomédicaux, à intégrer des modules de gestion des risques dans les écoles de santé, et à créer une culture de la qualité partagée entre administratifs, techniciens et cliniciens.
Des hôpitaux pilotes, comme ceux de Rabat et de Marrakech, ont déjà engagé cette transition, avec des résultats mesurables sur les indicateurs de sécurité, de traçabilité et de performance des soins.
Le Maroc peut faire de la qualité une marque de fabrique
Dans un contexte de réforme du système de santé et d’ambitions africaines, l’accréditation devient un outil diplomatique, économique et éthique. Un établissement accrédité est plus attractif pour les patients, les partenaires internationaux et les professionnels.
À condition de ne pas en faire un simple label administratif, mais un véritable moteur de transformation continue.
FOCUS : Ce que change l’ingénierie biomédicale dans les hôpitaux
Maintenance préventive systématisée
Suivi de vie des équipements médicaux
Réduction des incidents techniques
Sécurité des soins renforcée
Traçabilité et conformité réglementaire
Maintenance préventive systématisée
Suivi de vie des équipements médicaux
Réduction des incidents techniques
Sécurité des soins renforcée
Traçabilité et conformité réglementaire
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