L’ONU a annoncé une décision qui secoue tout le système de l’aide humanitaire mondiale. Faute de financements, elle réduit drastiquement son plan d’aide 2025 : de 44 à 29 milliards de dollars. Une coupe sèche, causée notamment par le retrait brutal des États-Unis, qui laisse sur le carreau plus de 66 millions de personnes à travers le globe.
À mi-parcours de l’année, seuls 13 % des fonds nécessaires ont été collectés. Résultat : l’ONU est obligée de "hyper-prioriser" son action, se concentrant uniquement sur 114 millions de personnes au lieu des 180 prévues. Les conflits, la faim, les pandémies et les catastrophes naturelles s’accumulent, mais l’argent ne suit plus. Les zones critiques comme le Soudan, Gaza, la RDC, l’Ukraine ou la Birmanie seront prioritaires. Les autres ? La réalité est crue : certains ne recevront aucune aide.
On pourrait croire que ce genre de crise ne nous touche pas directement. Mais attention : le Maroc dépend aussi de l’aide internationale dans certains programmes (santé, développement, climat). Et avec une Afrique en détresse, ce sont aussi plus de migrants, plus d’instabilité régionale, plus de tensions à nos frontières.
L’ONU appelle à la responsabilité globale : « 1 % de ce que le monde dépense en guerre suffirait à tout financer ». La balle est dans le camp des États, des donateurs privés, mais aussi de nous tous. Une question se pose : dans un monde connecté, peut-on encore détourner le regard quand des millions de personnes glissent dans la misère ?












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