Pour la première fois, BYD a enregistré la vente de 7 231 véhicules électriques, marquant une augmentation impressionnante de 169 % par rapport à l'année précédente. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49 %, atteignant 7 165 unités. Ce changement de dynamique souligne non seulement la montée en puissance de BYD, mais aussi les défis croissants auxquels Tesla doit faire face sur un marché de plus en plus compétitif.
Cette performance de BYD est d'autant plus remarquable compte tenu des lourds droits de douane imposés par l'Union européenne, qui peuvent atteindre jusqu'à 45,3 % pour les véhicules fabriqués en Chine. Malgré ces obstacles, les entreprises chinoises ont su s'adapter en se tournant vers des véhicules hybrides rechargeables, segment qui a explosé de 546 % en un an, atteignant près de 9 649 unités en avril. Cela témoigne de la capacité d'innovation et de flexibilité des constructeurs chinois face aux contraintes réglementaires.
BYD ne compte pas s'arrêter là. Le constructeur prévoit d'accélérer son implantation en Europe avec l'ouverture de sa première usine automobile en Hongrie, dont la production devrait débuter au second semestre 2025. Ce site deviendra également le siège européen de l'entreprise, renforçant ainsi sa présence sur le vieux continent. Cette stratégie de développement industriel s'accompagne d'un nouveau centre de recherche et développement, soulignant l'engagement de BYD à devenir un acteur clé sur le marché européen.












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