Ces derniers jours, l’entraîneur Ruben Amorim et la direction mancunienne avaient intensifié les discussions avec les fédérations concernées par la libération de leurs internationaux africains : Mazraoui pour le Maroc, Bryan Mbeumo pour le Cameroun et Amad Diallo pour la Côte d’Ivoire. La mise à jour du règlement de la FIFA, annoncée le 3 décembre et fixant au 15 décembre la date obligatoire de mise à disposition des joueurs, laissait espérer à United une certaine marge de manœuvre.
Si le Cameroun et la Côte d’Ivoire ont accepté de laisser leurs joueurs prendre part à la rencontre de lundi, le Maroc a, en revanche, appliqué strictement la nouvelle disposition de la FIFA. La FRMF a ainsi exigé la présence de Mazraoui en sélection dès dimanche, soit six jours avant le match d’ouverture de la CAN contre les Comores.
À Old Trafford, cette décision a été perçue comme une injustice. Selon des sources internes citées par la presse anglaise, le club estime que la sélection marocaine a privilégié une séance d’entraînement au détriment d’un match de Premier League jugé déterminant.
Manchester United a saisi la FIFA dans l’espoir d’une médiation favorable, mais l’instance dirigeante du football mondial n’a pas contraint la partie marocaine à revoir sa position. La FIFA a rappelé que clubs et fédérations étaient invités à trouver des accords « de bonne foi », précisant toutefois que chaque litige serait examiné au cas par cas, en tenant compte du calendrier, de l’importance des rencontres et du rôle du joueur concerné.












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