Dans une atmosphère festive, le stade s’est mué en véritable scène géante célébrant l’Afrique et la richesse de la culture marocaine. Jeux de lumières aux couleurs rouge et verte, chorégraphies impressionnantes et projections vidéo rendant hommage aux villes hôtes — de Fès à Marrakech, en passant par Casablanca — ont donné le coup d’envoi d’un tournoi que les organisateurs promettent d’ores et déjà inoubliable.
 
Temps fort de la soirée, l’intervention de Gianni Infantino, président de la FIFA, qui a salué l’accueil marocain et exprimé sa gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’hospitalité du Royaume. Il a également souhaité bonne chance aux 24 sélections participantes, évoquant « la plus belle CAN de l’histoire ».
 
Sur le plan sportif, l’excitation est palpable autour des Lions de l’Atlas. Récemment sacrés en Coupe arabe sous la conduite de Tarik Sektioui, les Marocains abordent cette CAN avec de grandes ambitions. Sous la direction de Walid Regragui, l’objectif est affiché : offrir au public marocain une deuxième consécration continentale à domicile, près de cinquante ans après le sacre historique de 1976.
 
Les compositions officielles, dévoilées avant le coup d’envoi, confirment les intentions des deux équipes. Le Maroc présente un effectif solide, alliant expérience et créativité offensive, tandis que les Comores s’appuient sur une organisation rigoureuse pour tenter de déjouer les pronostics.
 
Le décor est planté. Place au football et à un premier rendez-vous crucial pour les ambitions marocaines dans cette CAN 2025.