A lire ou à écouter en podcast :
L’infodémie redémarre-t-elle ?
C’est la rumeur qui enfle sur les réseaux, dans certains cercles d’opinion et, désormais, dans les conversations de comptoir : une nouvelle vague de peur serait en train d’être orchestrée par les médias occidentaux. Les mêmes ressorts rhétoriques, les mêmes images chocs, les mêmes « experts » en boucle sur les plateaux. À croire que le script du COVID-19 a été rangé dans un tiroir, prêt à ressortir dès que l’opinion commence à s’apaiser. Et voilà qu’on nous reparle de virus, de menaces sanitaires, de dangers invisibles à venir… De quoi faire remonter de vieux souvenirs.
Il y a une certaine ironie à constater qu’au moment où les controverses sur la gestion de la pandémie du COVID-19 commencent enfin à émerger au grand jour — traitements censurés, chiffres gonflés, effets secondaires minimisés — une nouvelle machine à angoisse se met en route. S'agit-il d’une stratégie pour faire diversion ? D’un réflexe conditionné des rédactions ? Ou d’une véritable inquiétude épidémiologique ? Les plus sceptiques y voient un signe clair : on nous refait le coup. Même ton grave, même urgence soudaine, même vocabulaire anxiogène. La peur serait-elle devenue une valeur refuge ?
Ce qui frappe, c’est la simultanéité : plusieurs chaînes d'information relaient des alertes virales en provenance de régions éloignées, des variants « potentiellement plus dangereux » seraient en circulation, des modélisations effrayantes sont publiées sans recul. Or, tout cela rappelle trop exactement les débuts de 2020. Peut-on parler de coïncidence ? Difficile d’y croire quand les éléments s’alignent aussi bien. La répétition suscite la suspicion, surtout lorsqu’elle s’appuie sur les mêmes ressorts narratifs : peur pour les enfants, saturation hospitalière annoncée, appel à la responsabilité citoyenne… et, bien sûr, retour des experts devenus des figures médiatiques.
La question qui dérange : à qui profite la peur ?
Poser cette question, c’est déjà être soupçonné de complotisme. Pourtant, il serait irresponsable de ne pas l’aborder. La peur massive, nous l’avons vu, est un levier puissant : elle peut imposer des mesures exceptionnelles, modifier les habitudes de consommation, justifier des lois d’exception, faire exploser les profits de certains secteurs. Peut-on vraiment croire que l’ensemble de ces dynamiques est totalement indépendant d’intérêts économiques ou géopolitiques ? L’histoire récente nous a appris à douter.
Soyons clairs : il ne s’agit pas de nier les risques sanitaires. Ce serait absurde. Mais il est désormais impossible de ne pas interroger les formes de mise en scène de ces risques. Le spectacle de la peur a un coût, mais aussi une rentabilité. Il conditionne les comportements, épuise l’esprit critique, divise les citoyens. Et lorsqu’il est trop souvent utilisé, il perd de sa légitimité… jusqu’à devenir contre-productif.
Il y a une certaine ironie à constater qu’au moment où les controverses sur la gestion de la pandémie du COVID-19 commencent enfin à émerger au grand jour — traitements censurés, chiffres gonflés, effets secondaires minimisés — une nouvelle machine à angoisse se met en route. S'agit-il d’une stratégie pour faire diversion ? D’un réflexe conditionné des rédactions ? Ou d’une véritable inquiétude épidémiologique ? Les plus sceptiques y voient un signe clair : on nous refait le coup. Même ton grave, même urgence soudaine, même vocabulaire anxiogène. La peur serait-elle devenue une valeur refuge ?
Ce qui frappe, c’est la simultanéité : plusieurs chaînes d'information relaient des alertes virales en provenance de régions éloignées, des variants « potentiellement plus dangereux » seraient en circulation, des modélisations effrayantes sont publiées sans recul. Or, tout cela rappelle trop exactement les débuts de 2020. Peut-on parler de coïncidence ? Difficile d’y croire quand les éléments s’alignent aussi bien. La répétition suscite la suspicion, surtout lorsqu’elle s’appuie sur les mêmes ressorts narratifs : peur pour les enfants, saturation hospitalière annoncée, appel à la responsabilité citoyenne… et, bien sûr, retour des experts devenus des figures médiatiques.
La question qui dérange : à qui profite la peur ?
Poser cette question, c’est déjà être soupçonné de complotisme. Pourtant, il serait irresponsable de ne pas l’aborder. La peur massive, nous l’avons vu, est un levier puissant : elle peut imposer des mesures exceptionnelles, modifier les habitudes de consommation, justifier des lois d’exception, faire exploser les profits de certains secteurs. Peut-on vraiment croire que l’ensemble de ces dynamiques est totalement indépendant d’intérêts économiques ou géopolitiques ? L’histoire récente nous a appris à douter.
Soyons clairs : il ne s’agit pas de nier les risques sanitaires. Ce serait absurde. Mais il est désormais impossible de ne pas interroger les formes de mise en scène de ces risques. Le spectacle de la peur a un coût, mais aussi une rentabilité. Il conditionne les comportements, épuise l’esprit critique, divise les citoyens. Et lorsqu’il est trop souvent utilisé, il perd de sa légitimité… jusqu’à devenir contre-productif.
Conclusion perplexe, pas complotiste
Peut-être s’agit-il d’un simple excès de prudence. Peut-être d’un réflexe journalistique amplifié par l’algorithme du buzz. Mais peut-être aussi que certains tirent avantage d’un climat d’alerte permanent. Ce qui est sûr, c’est que la société a changé : la peur ne passe plus inaperçue, elle est scrutée, analysée, comparée. Et cette fois-ci, nombreux sont ceux qui ne veulent plus céder les yeux fermés.