Gros coup de théâtre dans le monde de l’énergie verte : Xlinks vient de retirer son projet phare de câble électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni du processus d’autorisation britannique. Un stop inattendu pour une interconnexion qui faisait rêver des deux côtés de la Méditerranée.

C’était l’un des projets les plus ambitieux du moment : un câble sous-marin de plus de 3 800 km, capable de transporter l’électricité solaire et éolienne du Maroc directement jusqu’aux foyers britanniques. Mais Xlinks, la société derrière ce méga-projet, vient d’annoncer qu’elle retire son dossier du processus d’autorisation au Royaume-Uni. Un vrai coup de frein pour l’interconnexion Maroc-UK, qui devait symboliser la coopération énergétique entre l’Afrique et l’Europe.

Pour l’instant, pas d’explications détaillées de la part de Xlinks. Mais ce retrait du processus officiel laisse planer le doute sur la faisabilité à court terme du projet. Les fans de high-tech et d’énergie renouvelable, qui suivaient l’aventure de près, sont déçus… mais pas résignés.

Pourquoi c’est important pour nous, Marocains ? Parce que ce câble, c’était la promesse de devenir un exportateur majeur d’électricité verte. Imaginez : le soleil et le vent marocains allumant les ampoules à Londres ou Manchester ! C’était aussi un gros coup pour l’image du Maroc comme leader africain de la transition énergétique.

Ce projet devait attirer des milliards d’investissements, créer des emplois, booster la recherche et placer le royaume sur la carte des pays qui comptent dans la green tech. Pour les jeunes ingénieurs et les startuppeurs marocains, c’était aussi un symbole d’espoir et d’ouverture sur l’international.

Sur les réseaux, la nouvelle fait déjà réagir. Entre déception et prudence, les commentaires fusent : « Le Maroc a le soleil, ils ont la pluie… on finira par trouver un terrain d’entente ! » ironise un twittos. D’autres rappellent que le pays a déjà réussi à attirer de grands projets solaires et éoliens, et que ce n’est peut-être qu’un contretemps.

Côté autorités marocaines, on reste officiellement optimiste : « Le potentiel énergétique du Maroc reste intact. D’autres opportunités se présenteront », assure un responsable du secteur. En Angleterre, certains regrettent déjà la perte d’un accès direct à l’énergie propre marocaine, surtout en pleine crise énergétique.

Alors, la fin de l’aventure Xlinks ? Pas forcément. Le projet pourrait revenir sous une autre forme, ou être relancé si les conditions changent. D’autres pistes existent pour exporter l’électricité marocaine, que ce soit vers l’Europe ou l’Afrique. En attendant, le Maroc continue de miser sur ses atouts : soleil, vent, et une ambition verte à toute épreuve.

Reste à savoir si ce « wait and see » va durer… ou si une nouvelle surprise nous attend bientôt côté Sahara. Affaire à suivre !