Un phénomène persistant
Une récente étude menée par des chercheurs marocains soulève des questions essentielles sur le décrochage scolaire au Maroc, un phénomène persistant malgré les efforts pour y remédier.
Publiée sur le site de la revue scientifique Heliyon, cette étude analyse les facteurs influençant l’abandon scolaire dans 75 provinces du royaume, et met en lumière des liens inédits avec des aspects sociaux et familiaux, notamment la polygamie.
Publiée sur le site de la revue scientifique Heliyon, cette étude analyse les facteurs influençant l’abandon scolaire dans 75 provinces du royaume, et met en lumière des liens inédits avec des aspects sociaux et familiaux, notamment la polygamie.
Un décrochage scolaire aux disparités régionales
Le décrochage scolaire demeure une problématique majeure pour le Maroc, affectant particulièrement les enfants âgés de 10 à 14 ans. L’étude révèle des écarts frappants dans les taux d’abandon scolaire selon les régions.
Certaines provinces, notamment dans le sud du pays, affichent des chiffres remarquablement bas, tandis que d’autres, comme certaines zones rurales des régions de Marrakech-Safi et Béni Mellal-Khénifra, connaissent des taux qui frôlent les 25 %.
Le taux national moyen de décrochage est estimé à 8 %, mais des variations importantes existent, notamment en fonction de facteurs sociaux et économiques locaux.
Les chercheurs ont analysé une centaine de variables, telles que la diversité culturelle, la taille des ménages et la maîtrise des langues étrangères.
Cette approche a permis de dégager des facteurs spécifiques contribuant à l’abandon scolaire, mettant en évidence des zones géographiques et sociales plus vulnérables.
Certaines provinces, notamment dans le sud du pays, affichent des chiffres remarquablement bas, tandis que d’autres, comme certaines zones rurales des régions de Marrakech-Safi et Béni Mellal-Khénifra, connaissent des taux qui frôlent les 25 %.
Le taux national moyen de décrochage est estimé à 8 %, mais des variations importantes existent, notamment en fonction de facteurs sociaux et économiques locaux.
Les chercheurs ont analysé une centaine de variables, telles que la diversité culturelle, la taille des ménages et la maîtrise des langues étrangères.
Cette approche a permis de dégager des facteurs spécifiques contribuant à l’abandon scolaire, mettant en évidence des zones géographiques et sociales plus vulnérables.
L'impact de la polygamie sur l'éducation des enfants
Un aspect particulièrement intrigant de l’étude concerne le lien entre la polygamie et le décrochage scolaire.
Les résultats suggèrent que les enfants de familles polygames sont davantage exposés au risque d’abandon scolaire, principalement en raison de la pression financière qui pèse sur le chef de famille, souvent seul à subvenir aux besoins du foyer.
Ce constat met en lumière les conséquences sociales de la polygamie, qui, en plus de ses implications économiques, semble également affecter l’avenir scolaire des enfants.
Le rapport entre les structures familiales et le décrochage scolaire est également souligné par l’étude, qui évoque le rôle des veuves, souvent confrontées à un manque d’indépendance, ce qui augmente la probabilité que leurs enfants quittent l’école précocement.
Les résultats suggèrent que les enfants de familles polygames sont davantage exposés au risque d’abandon scolaire, principalement en raison de la pression financière qui pèse sur le chef de famille, souvent seul à subvenir aux besoins du foyer.
Ce constat met en lumière les conséquences sociales de la polygamie, qui, en plus de ses implications économiques, semble également affecter l’avenir scolaire des enfants.
Le rapport entre les structures familiales et le décrochage scolaire est également souligné par l’étude, qui évoque le rôle des veuves, souvent confrontées à un manque d’indépendance, ce qui augmente la probabilité que leurs enfants quittent l’école précocement.
Un système éducatif en quête d’inclusivité
Les conclusions de cette étude soulignent un autre facteur essentiel : la maîtrise des langues étrangères.
Les régions où la maîtrise du français et de l’arabe est dominante connaissent des taux de décrochage scolaire moins élevés, en comparaison avec celles où les compétences en langues étrangères sont limitées.
Cela suggère que l’accessibilité à un enseignement de qualité et à des ressources pédagogiques peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre l’abandon scolaire.
L’étude plaide ainsi pour un système éducatif plus inclusif, capable de réduire les inégalités sociales et géographiques, et de favoriser une véritable égalité des chances.
La création d'un environnement propice à l’éducation, avec des initiatives ciblant les familles vulnérables et une meilleure maîtrise des langues, pourrait avoir un impact significatif sur les taux de décrochage scolaire et contribuer à un développement humain durable à l’échelle nationale.
En conclusion, cette étude offre un éclairage précieux sur les mécanismes sociaux et économiques qui sous-tendent le décrochage scolaire au Maroc.
Elle invite à repenser les politiques éducatives en tenant compte des spécificités familiales et régionales, tout en mettant en avant la nécessité d’un système éducatif plus inclusif et équitable pour combattre ce fléau.
Les régions où la maîtrise du français et de l’arabe est dominante connaissent des taux de décrochage scolaire moins élevés, en comparaison avec celles où les compétences en langues étrangères sont limitées.
Cela suggère que l’accessibilité à un enseignement de qualité et à des ressources pédagogiques peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre l’abandon scolaire.
L’étude plaide ainsi pour un système éducatif plus inclusif, capable de réduire les inégalités sociales et géographiques, et de favoriser une véritable égalité des chances.
La création d'un environnement propice à l’éducation, avec des initiatives ciblant les familles vulnérables et une meilleure maîtrise des langues, pourrait avoir un impact significatif sur les taux de décrochage scolaire et contribuer à un développement humain durable à l’échelle nationale.
En conclusion, cette étude offre un éclairage précieux sur les mécanismes sociaux et économiques qui sous-tendent le décrochage scolaire au Maroc.
Elle invite à repenser les politiques éducatives en tenant compte des spécificités familiales et régionales, tout en mettant en avant la nécessité d’un système éducatif plus inclusif et équitable pour combattre ce fléau.












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