Avant de choisir entre un stick, un spray ou un roll-on, faisons un peu de clair : la sueur en soi n’a pas d’odeur.

Oui, oui, vous avez bien lu ! Ce sont nos fameuses bactéries qui transforment le liquide secret de nos glandes apocrines – situées sous les aisselles – en… petit parfum pas toujours agréable.

En revanche, nos glandes eccrines, présentes sur tout le corps, régulent juste la température et produisent une sueur neutre. Donc pas de panique, votre corps sait très bien ce qu’il fait.

Le déodorant, c’est un peu le camouflage chic : il ne stoppe pas la sueur, mais neutralise les bactéries et ajoute un parfum agréable.

Certains contiennent du bicarbonate ou des extraits naturels, comme l’huile essentielle de lavande, mais attention, votre peau peut être sensible.

L’anti-transpirant, lui, est le vrai “bouchon” : grâce aux sels d’aluminium, il empêche la sueur d’atteindre la surface de la peau, et donc, fini les odeurs. Contrairement aux rumeurs, ces sels sont sûrs pour la santé selon les études récentes.

Petit tip de grand-mère : après un hammam ou une bonne gommage au savon noir, vos aisselles respirent mieux, et le produit que vous appliquerez sera plus efficace. Et oui, le corps humain a toujours été bien équipé, même avant les années 70 !

Le marché du naturel explose, avec du bicarbonate ou des huiles essentielles pour masquer l’odeur.

Mais ces ingrédients, aussi “bio” soient-ils, peuvent irriter la peau ou provoquer des réactions allergiques.

Et côté efficacité, certaines bactéries finissent par s’adapter, comme pour les antibiotiques ! Donc le choix naturel doit rester éthique ou sensoriel, pas une sécurité absolue.

Au final, si vous voulez rester au sec pour un rendez-vous galant ou un oral important, l’anti-transpirant est votre allié sûr. Si vous préférez que votre peau respire tout en contrôlant les odeurs, un bon déodorant fera très bien l’affaire.

Et si vous aimez le naturel pour le plaisir du parfum ou par conscience écolo, foncez… mais avec prudence.