La Société Française de Dermatologie tire la sonnette d’alarme sur les dérives du dépistage automatisé et les fake news cutanées sur les réseaux sociaux
Dans une prise de position ferme publiée ce jeudi 17 juillet, la Société Française de Dermatologie (SFD) exprime sa profonde inquiétude face à la prolifération de services de dépistage du cancer de la peau proposés hors cadre médical. Des centres commerciaux aux pharmacies, en passant par des applications d’intelligence artificielle, ces solutions pullulent sans encadrement dermatologique ni validation scientifique sérieuse.
Pour la professeure Saskia Oro, présidente de la SFD, ces dispositifs opaques dont le fonctionnement reste flou risquent de désorganiser davantage le parcours de soins. « Non seulement ils ne simplifient rien, mais ils risquent d’aggraver les erreurs de diagnostic », alerte-t-elle. En clair, certains patients pourraient être rassurés à tort par une IA incapable de détecter une lésion suspecte, tandis que d’autres seraient inutilement alarmés pour des anomalies bénignes.
La société savante rappelle que le dépistage dermatologique ne saurait se réduire à une technologie, aussi performante soit-elle. « Un diagnostic fiable repose sur une expertise clinique humaine, une coordination entre professionnels, et un usage judicieux des outils numériques », martèle le communiqué. La SFD appelle ainsi à un encadrement strict de ces dispositifs digitaux, qui devraient impérativement être intégrés dans des réseaux de soins pilotés par des dermatologues, et faire l’objet d’évaluations indépendantes avant toute mise sur le marché.
Pour la professeure Saskia Oro, présidente de la SFD, ces dispositifs opaques dont le fonctionnement reste flou risquent de désorganiser davantage le parcours de soins. « Non seulement ils ne simplifient rien, mais ils risquent d’aggraver les erreurs de diagnostic », alerte-t-elle. En clair, certains patients pourraient être rassurés à tort par une IA incapable de détecter une lésion suspecte, tandis que d’autres seraient inutilement alarmés pour des anomalies bénignes.
La société savante rappelle que le dépistage dermatologique ne saurait se réduire à une technologie, aussi performante soit-elle. « Un diagnostic fiable repose sur une expertise clinique humaine, une coordination entre professionnels, et un usage judicieux des outils numériques », martèle le communiqué. La SFD appelle ainsi à un encadrement strict de ces dispositifs digitaux, qui devraient impérativement être intégrés dans des réseaux de soins pilotés par des dermatologues, et faire l’objet d’évaluations indépendantes avant toute mise sur le marché.
Réseaux sociaux : la dermatologie en première ligne de la désinformation
Ce cri d’alerte fait écho à un précédent avertissement lancé le 10 juillet par la même société savante, cette fois sur l’influence grandissante — et souvent néfaste — des réseaux sociaux en matière de santé cutanée. Selon la SFD, les plateformes numériques sont devenues le terreau de pratiques douteuses et de fausses promesses, largement relayées sous couvert de conseils bien-être.
« La dermatologie est l'une des spécialités les plus visées par les dérives pseudo-scientifiques », déplore la SFD.
L’automédication sauvage, encouragée par des tutoriels viraux et souvent risqués, s’y banalise dangereusement. TikTok, Instagram et consorts regorgent de vidéos conseillant par exemple d’appliquer de l’ail cru sur des boutons d’acné, de mélanger de la crème solaire avec du maquillage, ou encore de se lifter le visage à l’aide de scotch.
Ces tendances, aussi absurdes que populaires, sont dénuées de toute preuve scientifique et peuvent s’avérer délétères pour la santé de la peau. Certaines sont inefficaces, d’autres franchement dangereuses.
Face à ce phénomène, la SFD exhorte les pouvoirs publics à prendre la mesure de l’impact réel de ces contenus sur les comportements de santé, notamment chez les plus jeunes. La société savante plaide pour une régulation renforcée des plateformes et une meilleure éducation du public afin que l’innovation, numérique ou sociale, ne se fasse pas au détriment de la santé dermatologique.
« La dermatologie est l'une des spécialités les plus visées par les dérives pseudo-scientifiques », déplore la SFD.
L’automédication sauvage, encouragée par des tutoriels viraux et souvent risqués, s’y banalise dangereusement. TikTok, Instagram et consorts regorgent de vidéos conseillant par exemple d’appliquer de l’ail cru sur des boutons d’acné, de mélanger de la crème solaire avec du maquillage, ou encore de se lifter le visage à l’aide de scotch.
Ces tendances, aussi absurdes que populaires, sont dénuées de toute preuve scientifique et peuvent s’avérer délétères pour la santé de la peau. Certaines sont inefficaces, d’autres franchement dangereuses.
Face à ce phénomène, la SFD exhorte les pouvoirs publics à prendre la mesure de l’impact réel de ces contenus sur les comportements de santé, notamment chez les plus jeunes. La société savante plaide pour une régulation renforcée des plateformes et une meilleure éducation du public afin que l’innovation, numérique ou sociale, ne se fasse pas au détriment de la santé dermatologique.












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