Par Tarik SQALLI HOUSSAINI Président de la Société Marocaine de Néphrologie
Cette formation a bénéficié à 65 infirmiers polyvalents exerçant dans 25 centres de dialyse repartis entre la région Fès-Meknès et les différents centres hospitaliers universitaires du Maroc. Six infirmiers en provenance de la Guinée Equatoriale ont été les invités d’honneur de cette édition marquant l’intérêt que porte la communauté néphrologique marocaine à son ancrage africain et à la collaboration Sud-Sud. Cette initiative vient après celle de la première édition en 2019 qui a connu la participation de 6 infirmiers gabonais.
Huit conférences et ateliers
Au programme de cette journée de formation organisée dans le strict respect des conditions COVID-19, huit conférences et ateliers abordant la prise en charge des patients hémodialysés sous ses différents facettes. Ainsi, à côté des aspects techniques liés au fonctionnement des appareils d’hémodialyse dits « générateurs », la journée scientifique a permis d’aborder des thèmes aussi importants et variés que les urgences en dialyse, la qualité en hémodialyse ou encore les droits des patients en insuffisance rénale chronique terminale.
L’une des recommandations de la journée a d’ailleurs été la ratification par la société marocaine de Néphrologie de la charte internationale sur les droits des patients insuffisants rénaux élaborée par l’IFKF (International Federation of Kidney Foundations) en proposant quelques amendements liés à certaines spécificités marocaines. Ces propositions sont le fruit de l’atelier thématique qui a clôturé cette journée scientifique riche en échanges et en partage d’expériences.
La Société Marocaine de Néphrologie accorde une importance capitale à la formation initiale et continue des différents intervenants dans le secteur de la dialyse comme levier de la qualité de la prise en charge de nos patients. Ainsi, à côté des différents congrès, séminaires, webinaires et cours supérieurs organisés au profit des néphrologues et des médecins résidents en Néphrologie, la SMN accorde une importance capitale à la formation du personnel paramédical comme en témoigne la mise en place en 2018 de la première formation d'infirmier en dialyse au Maroc en collaboration avec l'Institut Privé de Formation aux Professions de Santé (IPFOPS) à Meknès. Cette formation vise l’amélioration des standards de prise en charge des patients en dialyse et représente un modèle à suivre par les instituts de formation des infirmiers aussi bien dans le secteur public que dans le privé.
De même, la cinquième promotion des techniciens de dialyse, lauréats de l’Ecole Supérieure de Technologie (EST) de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, terminera sa formation dans quelques semaines. C’est le fruit d’une collaboration exemplaire entre la SMN, le CHU Hassan II, l’EST et la faculté de Médecine et de Pharmacie et de Fès ayant abouti en 2016 à l’ouverture d’une Licence Professionnelle en « maintenance électronique des équipements biomédicaux ; option Dialyse ». Depuis la création de ce diplôme, une centaine de techniciens de dialyse ont ainsi rejoint le marché du travail dans l’industrie de la dialyse et dans les différents centres d’hémodialyse à travers le pays, participant ainsi à la satisfaction des exigences des recommandations de bonnes pratiques médicales (RBPM) en matière de prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale au Maroc.
A noter que le Maroc compte actuellement plus de 400 centres d’hémodialyse répartis sur l’ensemble du territoire national et entre les différents secteurs d’activité. Ces centres prennent en charge plus de 32 000 patients en hémodialyse chronique avec des exigences strictes en termes de nombre d’infirmiers (Arrêté du ministre de la santé n° 808-02) et de qualité de la formation. Pour cela, l’individualisation d’une formation d’infirmiers spécialisés en dialyse dans les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et des Techniques de Santé (ISPITS) est une demande pressante.
Avec la coordination du Dr Anwar CHERKAOUI
Huit conférences et ateliers
Au programme de cette journée de formation organisée dans le strict respect des conditions COVID-19, huit conférences et ateliers abordant la prise en charge des patients hémodialysés sous ses différents facettes. Ainsi, à côté des aspects techniques liés au fonctionnement des appareils d’hémodialyse dits « générateurs », la journée scientifique a permis d’aborder des thèmes aussi importants et variés que les urgences en dialyse, la qualité en hémodialyse ou encore les droits des patients en insuffisance rénale chronique terminale.
L’une des recommandations de la journée a d’ailleurs été la ratification par la société marocaine de Néphrologie de la charte internationale sur les droits des patients insuffisants rénaux élaborée par l’IFKF (International Federation of Kidney Foundations) en proposant quelques amendements liés à certaines spécificités marocaines. Ces propositions sont le fruit de l’atelier thématique qui a clôturé cette journée scientifique riche en échanges et en partage d’expériences.
La Société Marocaine de Néphrologie accorde une importance capitale à la formation initiale et continue des différents intervenants dans le secteur de la dialyse comme levier de la qualité de la prise en charge de nos patients. Ainsi, à côté des différents congrès, séminaires, webinaires et cours supérieurs organisés au profit des néphrologues et des médecins résidents en Néphrologie, la SMN accorde une importance capitale à la formation du personnel paramédical comme en témoigne la mise en place en 2018 de la première formation d'infirmier en dialyse au Maroc en collaboration avec l'Institut Privé de Formation aux Professions de Santé (IPFOPS) à Meknès. Cette formation vise l’amélioration des standards de prise en charge des patients en dialyse et représente un modèle à suivre par les instituts de formation des infirmiers aussi bien dans le secteur public que dans le privé.
De même, la cinquième promotion des techniciens de dialyse, lauréats de l’Ecole Supérieure de Technologie (EST) de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, terminera sa formation dans quelques semaines. C’est le fruit d’une collaboration exemplaire entre la SMN, le CHU Hassan II, l’EST et la faculté de Médecine et de Pharmacie et de Fès ayant abouti en 2016 à l’ouverture d’une Licence Professionnelle en « maintenance électronique des équipements biomédicaux ; option Dialyse ». Depuis la création de ce diplôme, une centaine de techniciens de dialyse ont ainsi rejoint le marché du travail dans l’industrie de la dialyse et dans les différents centres d’hémodialyse à travers le pays, participant ainsi à la satisfaction des exigences des recommandations de bonnes pratiques médicales (RBPM) en matière de prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale au Maroc.
A noter que le Maroc compte actuellement plus de 400 centres d’hémodialyse répartis sur l’ensemble du territoire national et entre les différents secteurs d’activité. Ces centres prennent en charge plus de 32 000 patients en hémodialyse chronique avec des exigences strictes en termes de nombre d’infirmiers (Arrêté du ministre de la santé n° 808-02) et de qualité de la formation. Pour cela, l’individualisation d’une formation d’infirmiers spécialisés en dialyse dans les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et des Techniques de Santé (ISPITS) est une demande pressante.
Avec la coordination du Dr Anwar CHERKAOUI