C’est officiel depuis la publication au Bulletin officiel du 17 juillet 2025 : le Maroc renforce l’équivalence des diplômes étrangers.

Une décision du ministre Azzedine El Midaoui qui concerne les diplômes délivrés par des établissements publics de cinq pays européens, souvent prisés par les étudiants marocains.

Cette mesure concerne les licences, masters, doctorats et même les titres d’ingénieur, à condition de respecter certains critères.

Le ministère précise que les titulaires doivent avoir suivi leur formation en présentiel, et justifier d’une résidence effective dans le pays où le diplôme a été délivré.

Pour les ingénieurs d’État, la reconnaissance nécessite en plus un cycle de cinq ans minimum après le bac, dans un domaine scientifique ou technique.

Ces nouvelles règles viennent soulager des milliers d’étudiants et de diplômés marocains qui galéraient à faire valider leurs parcours étrangers.

Jusqu’à présent, l’équivalence pouvait prendre des mois, voire être refusée à cause de critères flous ou trop rigides.

Avec ce cadre clarifié et élargi, l’objectif est double :

Faciliter l’accès à la fonction publique et aux concours nationaux,

Renforcer l’attractivité de l’enseignement supérieur marocain à l’international, en instaurant un système plus transparent et reconnu.

C’est aussi une manière de valoriser les compétences acquises à l’étranger, sans décourager ceux qui choisissent de revenir au bled.

Le ministère prévoit d’élargir cette reconnaissance à d’autres pays dans un futur proche. Le Canada, l’Italie et les États-Unis sont déjà évoqués.

Il invite les étudiants concernés à consulter régulièrement son site officiel, pour rester à jour sur les nouvelles décisions d’équivalence à venir.

Un petit pas pour l’administration, un grand pas pour tous les diplômés qui galéraient à faire reconnaître leur parcours à l’étranger. À suivre…